hrp : Sujets divers

Le Bourbonnais-Auvergne répond au représentant du S.R.I.N.G



En notre nom, Erandil, duc du Bourbonnais-Auvergne
A vous Thomas de Sparte, Secrétaire impérial,
A tous ceux qui liront ou se feront lire l'annonce présente,


Nos salutations !


Thomas de Sparte,
Puisqu'il semblerait qu'on ne me considère pas digne de m'adresser directement à Hadrien de Sparte, c'est avec vous que j'userai de la plume.
Vous devriez relire vous même à tête reposée les dernières annonces de votre empereur, afin de constater que ce n'est pas là l'écriture d'un homme de paix.

Si la couronne ne semble pas jouer franc jeu, à cela je veux bien le croire, qu'en est-il alors de l'empire ? Cinq à six armées remplies, en constatant également qu'elles semblent toutes bien chargés en vivre ce qui mine de rien, mettent beaucoup de temps à s'acheminer et la cohésion d'un tel rassemblement en demande davantage. N'osez pas prétendre le contraire, l'empereur a soigneusement préparé son invasion, tout cela bien avant les négociations avec notre actuelle reine de France.
Ni la couronne de France, ni la couronne de l'empire au final, n'a cherché la paix commune. Un constat aberrant pour deux nations aristotéliciennes.

Le Bourbonnais-Auvergne s'impliquera dans ce conflit dans un but très simple.
« Expulsez vos armées jusqu'à vos frontières ! Rien de plus, rien de moins». L'affaire du Hainaut ne m'intéresse guère, les querelles politiques et de territoire également, seul le peuple français opprimé par ce conflit stérile est ma seule source de préoccupation aujourd'hui.

Vous devrez rapidement faire le constat que votre invasion ne nous mènera nulle part hormis gâcher nos forces respectives, ma demande restera la même jusqu'à qu'elle en soit satisfaite :

« Que l'empire retire ses forces du royaume du Lys. »


Ne prenez pas ma France de haut car plus vous la frapperez, plus elle se tiendra droite ! A chaque homme et femme victime de la souffrance, s'en est davantage qui sortent de leur campagne et leur ville pour faire face à l'adversité.
Si vous continuez à écouter votre fierté plutôt que nos deux peuples dans la tourmente, vous verrez très vite que votre cher empire, n'est qu'un colosse aux pieds d'argiles qui peut choir.

La paix est souhaitée par nombre d'entre nous en ce royaume insoumis, mais elle sera envisageable dès que le statut quo sera restauré. Que chacun reste chez soi ! Après cela enfin, nous pourrons caresser l'espérance de l'apaisement et panser les blessures.
Il est temps que chacun d'entre nous apprennent que la raison et la force n'est guère suffisante en ce bas monde pour établir un monde de paix, il faut un minimum de bienveillance partagé et  savoir apprendre de ses erreurs, il n'y qu'ainsi que l'on peut vivre dans la dignité.

Nous n'avons qu'une demande, qu'elle soit satisfaite et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir afin que les engagés optent pour les négociations et la paix.
Mais n'oubliez pas une chose, je suis plus que déterminé à remplir mon seul but dans ce conflit qui est le retrait des forces impériales.
Que ce soit avec, ou sans le consentement de l'empire.

Respectueusement,

Rédigé le trentième jour du huitième mois, an de grâce mille quatre cent soixante trois.

Erandil, duc du Bourbonnais-Auvergne.