[RP] Premier Bal

de son coin, elle voyait tout ce qui se passait, le bal était ouvert par la duchesse de Bretagne et son fiancé ou compagnon, ça n'avait pas tellement d'importance. la duchesse était ravissante dans sa robe et le bonheur pouvait se lire sur son visage, ça fit sourire l'elfe qui la connaissait un peu.

Elle ne regrettait pas d'avoir accepter l'invitation, revoir, même de loin, des personnes qu'elle connaissait lui faisait plaisir, mais elle se dit qu'elle n'avait pas sa place ici...

Enfin, la Duchesse et son chevalier servant avaient ouvert le bal, virevoltant en mesure avec la musique. Bientôt d'autres couples les rejoindraient sur la piste. Anne pensait que la soirée se déroulait merveilleusement. Rien ne viendrait troubler cette manifestation de convivialité entre personnes d'origines si diverses. Pour plus de sécurité, elle adressa une courte prière à Aristote et à la Mère, en n'oubliant pas son statut de Danvezenn*

A mesure que la consommation de chouchen, et autres boissons alcoolisées de diverses origines, augmentait, le bourdonnement des conversations s'amplifiait et la chaleur dans la salle s'intensifiait, malgré la fraîcheur extérieure. Ayant assez consommé de chouchen pour la soirée, la Comtesse décida qu'elle avait besoin de prendre un grand verre de cidre brut pour se désaltérer. S'excusant auprès des personnes qui l'entouraient, elle se dirigea vers le buffet plutôt que d’interpeller un page. Faire quelques pas ne pouvait que lui être bénéfique. C'est alors que son regard rencontra celui du chancelier berrichon, qui se trouvait tout près d'elle et qu'elle n'avait pas encore vu. Une exclamation, un sourire...

Excellence  Bixente-chouch!! Je suis ravie de vous voir parmi nous ce soir. Auriez-vous l'amabilité de m'accompagner jusqu'au buffet? J'ai un grand besoin de boire quelque chose de moins alcoolisé que notre  chouchen national... Et je gage, que vous ne refuserez pas un verre de la boisson de votre choix!

Le ton était légèrement taquin et elle souriait largement.

(* une druidesse au premier stade de l'apprentissage)

Anne hocha la tête aux propos du chancelier berrichon. Ainsi il avouait à voix haute qu'il n'était pas opposé à un brin de folie, cela fit sourire la jeune femme. Après avoir traversé la foule des invités, qui se pressait devant le buffet, ils arrivèrent enfin à proximité du valet chargé de servir les boissons. Anne fit verser une coupe de chouchen pour le chancelier et une bolée de cidre pour elle-même. La coupe en cristal du diplomate berrichon était pleine jusqu'au bord et la jeune femme se demanda un instant si le valet n'avait pas l'intention d'enivrer les hôtes de la diplomatie, juste pour s'amuser un peu. Une vie de valet n'a rien d'amusant... L'espace d'un instant, Anne se laissa aller à une petite fantaisie et imagina les comtes, ducs, duchesses et diverses excellences, se roulant par terre en proie aux joie de l'ivresse, pendant que le valet, hilare, les contemplait bien à l'abri derrière le buffet. Avec un léger sursaut elle revint à la réalité et au chancelier, qui, sa coupe à la main, commençait sans doute à trouver le silence de son interlocutrice étrange. Levant sa bolée bien haut pour cacher son embarras, elle lança gaiement:

yecʼhed mat*, Excellence! Buvons à la prospérité du Berry et de la Bretagne, et à l'amitié entre nos deux peuples!

Elle but une gorgée de cidre et posa sa bolée sur une petite table à côté d'elle. Constatant que le chancelier avait pris une bonne lampée du liquide ambré qui remplissait sa coupe, elle sourit, un brin taquine.

Attention, Excellence, ne buvez pas trop vite! Ceci est du chouchen spécial, préparé par une famille vivant sur mes terres de Pleheneg, il est doux, suave, mais puissant. Si vous n'y prenez garde il risque de vous faire tomber à la renverse!!

Changeant de ton, elle demanda plus sérieusement:

Savez-vous ce qu'est exactement notre boisson nationale, Excellence? Vous ne le savez pas? Alors voilà la recette de cette boisson tant aimée en Bretagne et qui a donné naissance au dicton: "il n'y a pas de Breton sans chouchen".

Depuis l'introduction du chouchen en Bretagne par les Anciens Celtes, la recette n'a pas changé. On peut la résumer ainsi: De l'eau, du miel, des pommes et du temps. L'eau de source, pour la pureté, le miel de nos abeilles pour la douceur, des levures et enfin du jus de pommes fraîchement pressé pour activer la fermentation.  Il faudra que passent neuf mois au moins avant de pouvoir goûter à ce nectar, Excellence!

Une pause pour se désaltérer, parler assèche les cordes vocales...

Le chouchen est un témoin de l'héritage druidique en Bretagne. Il apporte force et gaieté... mais seulement quand il est bu avec modération.

La dernière partie de la phrase était dite dans un éclat de rire discret... A l'entendre parler, on aurait pu croire que le Chambellan de Bretagne avait, elle-même, légèrement abusé de la boisson des druides.

(* à votre santé )

Albin se retenait de rire quand l'ambassadrice bretonne parla de chevauché endiablé. De la provocation visiblement à laquelle l'Ar Sparfel répondit.

Cela dépend de qui grimpe sur mon dos je suis plutôt très sauvage et difficile à apprivoiser.

Provocation pour provocation mais il se lança dans une petite explication après tout l'on était dans l'idée de créatures imaginaires.

Sachez Excellence que je suis membre de l'Ordre Royal de la licorne...au moment du bal car quelques jours après il quittera l'ordre.. et c'est un peu pour cela que j'ai choisi ce déguisement que l'un de mes ambassadeurs a cousu.
Un sourire et l'idée de Pachillou était encore plus pour ravir le chancelier tourangeau.

Du chouchen? Bonne idée.

Il jeta un regard vers le buffet pour apercevoir Sofio en sorcière.
Albin reporta son attention sur Madennig pour lui en proposer quand la fée Viviane apporta des verres.

Merci beaucoup fée Viviane.

Le chancelier artésien était présenter, Albin suivant cela discrètement avant un discours pour lancer le bal.
La duchesse Bretonne ouvrit alors, d'autres suivraient certainement. Albin se trouva un coin plus en retrait attendant la suite le verre de chouchen toujours en main.

toujours dans son coin, elle commençait à avoir un peu faim, elle se dirigea donc vers
le buffet et s'arrêta à l'entrée de la salle

ma doué, il va me falloir des lustres avant de pouvoir m'approcher de ce buffet, sedit l'elfe d'un soir et son estamac la tiraillait de plus en plus...

En effet, beaucoup de personne étaient agglomérés près du buffet; en écoutant un peu
les conversations, elle se rendit compte que c'était des ambassaderus, des chanceliers etc;
elle se demanda qui parmi toutes ces personnes représentait l'Artois.

Après avoir été présenté, il hocha la tête en direction du canidé et lui répondit, du tac au tac :

«-Non, rassurez-vous, dit-il avec un léger sourire, ce n'est que l'apparence que ses ennemis lui donnent.»

Il s'approcha ensuite du Chambellan de Bretagne, d'un air plus sérieux et lui dit discrètement.

«-Excellence, pourrions-nous nous rencontrer au plus vite car j'aimerais discuter d'affaires concernant nos deux pays. Et je n'ai que peu de temps devant moi.»

Du monde, il y avait là bien du monde chose qui ne rassurez pas vraiment le Burgrave. Habitué à une vie presque "d'ermite" oui, car il appréciait le calme et peut être trop la solitude. La musique avait débuté, une mélodie agréable qui par moment lui faisait regretter son départ de Bretagne. Mais qu'importe, cette pensée fut parti aussitôt qu'il reconnu la voix de sa chère cousine Tuatha.

- Demat, ma chère cousine, comment allez vous ? Cela me ravi de vous revoir. Pardonnez moi de ne pas vous avoir reconnu. Il est vrai que j'ai été habitué à votre flamboyante chevelure.

Une agréable sourire donné à sa cousine car il l'aimait bien ça c'était une certitude.

ça alors ??? !!! Il me prend pour Angélyque ? ^^

Tout en attendant le retour du positionnement de Badak suite à ma proposition de connaître son opinion sur le rôle que pourraient jouer nos deux provinces dans le processus de paix, je suivais l'évolution des événements se déroulant dans la salle.

La Duchesse s'était avancée vers la piste de danse pour ouvrir le bal dans cette saltarelle que jouaient les musiciens. Roxane demeurait pétrifiée non loin, tout comme au demeurant mon interlocuteur, décidément insensible aux sourires que lui adressaient mes deux amies.
Arwen/Lanaelle s'était éloignée un moment et revenait vers nous sans doute pour se restaurer quand elle fut hélée par Ann Solenn qui semblait tenir à lui présenter le responsable de la diplomatie artésienne en compagnie de mon chambellan Pachillou.

La savoyarde vouivre enfin, délaissée par son responsable partenaire qui semblait, lui, féru de culture bretonne, s'était écartée à son tour du buffet pour aller s'isoler non loin.
Je l'avais suivie du regard, lui souriant même quand elle était passée toute proche, mais en vain tant elle semblait avoir l'esprit ailleurs. Elle restait maintenant comme perdue au milieu des chamois et des edelweiss, le verre vide à la main et ne sachant visiblement qu'en faire.
Je songeais à notre passé pas très lointain où elle était "héraut out" rêveuse d'une vie d'héroïne archère.

Eh ben, ma jolie petite étoile des neiges, tu as toujours autant de soucis à gérer les services de boissons...

Et d'avoir une pensée fugace pour l'antre de l'héraldique de Tamerlan et l'épisode de la tasse de thé...

Je crois que tu vas avoir, une fois encore, besoin de moi...

...

Bien ! Bien ! Je note votre réponse, Excellence Impériale. Qui ne dit mot consent et c'est là assurément l'expression d'une discrétion remarquable et d'une disposition qui vous honore. On perçoit distinctement le diplomate expérimenté et talentueux...
Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je vais toutefois voler au secours d'une âme en peine et je reviens aussitôt pour continuer avec vous cette très intéressante conversation.

Ce disant, je fis un clin d'oeil à la ravissante fée Morgane et me tournant alors vers mes deux compagnes, j'ajoutai :

Vénus et Artémis, j'en ai pour une seconde... Je reviens... Je réserve les seconde et troisième danses pour vous deux, ne partez pas.

Ainsi dit, ainsi fait... Je quittai le petit groupe et me dirigeai vers Lisa Luserna...

...

Avant même qu'elle eut pu comprendre ce qui arrivait, je m'emparai de son verre vide et, lui souriant gentiment, la rassurai aussitôt :

Ce n'est pas là un hold up, belle Vouivre ... juste un débarras. Je ne suis qu'Apollon pour vous servir et non un malandrin pour vous asservir. Voulez vous une autre coupe de ce breuvage aussi divin que ...
...
Que moi ?
...
Oh ! non ! pas cha, pas cha ... pas que moi !
...
... Je me ferai un plaisir de vous la rapporter pleine aussitôt.

Je savais que je venais de trop parler et qu'elle reconnaîtrait ma voix, j'ajoutais donc malicieux :

Te voilà donc diplomate Lisa ! J'ai du mal à le croire, n'ayant rien oublié de ce qui faisait ton charme. Ne serait ce pas là un subterfuge de ton ami ?
... Si c'est néanmoins le cas, alors je t'en  prie rejoins nous... je suis près du buffet avec le représentant de l'Empire... et la question que je lui pose regarde bien aussi la Savoie. Je te la reposerai là bas... Je crois que ce ne sera pas inutile pour lui non plus. ^^

Laissant finalement Franck à sa dégustation , un verre de vin dans une main et une galette bretonne dans l'autre , la jeune femme se rapprocha de son cousin .

Demat, ma chère cousine, comment allez vous ? Cela me ravi de vous revoir. Pardonnez moi de ne pas vous avoir reconnu. Il est vrai que j'ai été habitué à votre flamboyante chevelure.

Un sourire amusé en écoutant Badak .   Demat mon cher Cousin .  Je vais très bien je vous remercie et vous même ?  
Et ne vous excusez pas pour m'être presque passé sur les pieds sans me saluer , je me vengerais un jour , promis ... Léger rire amusé alors que l'Apollon s'enfuit vers l'autre bout de la salle après un clin d'oeil .  L'effet -et non " la fée " - Morgane à toujours eu un don magique  , celui de faire s'enfuir les hommes , à moins que ça  ne soit sa doublure rousse , allez savoir ...
Toujours est il qu'elle reporta son attention sur le brun à côté d'elle

Dites moi , vous me sembliez en pleine discussion avec Apollon , j'avoue ne pas connaitre qui se cache derrière , mais il semblait bien intéressé par un certain sujet diplomatique , j'étais certes trop loin pour entendre , mais à voir l'expression de ses traits , je pense qu'il attend votre réponse avec impatience , voir intérêt .

Tout en prenant un autre verre de chouchen , la jeune femme s'interdisant de les compter (les verres)désormais , elle laissa son regard dériver vers la droite , là où se tenait il y a encore quelques minutes la Duchesse de Bretagne , la Chambellan de Bretagne et  son ami Lorrain ...
Merlin où est tu ? Où te caches tu ?  
Un vêtement bleu et une barbe blanche çà ne peut passer inaperçu , à moins qu'il n'ai lui aussi usé de magie pour disparaître ?

Je suis une licoooorne! Ah non pas ce coup ci, c'était une sorcière aujourd'hui pour faire une sorte de duo de sorcière avec sa cousine, après tout, c'était bien parce que la rouquine venait que la Valten aussi, trop peu souvent vues depuis qu'elles étaient dans des provinces différentes donc toute occasion était bonne surtout à la vue du phénomène qui une fois l'avait balancé à un mariage comme quoi la Valten avait la glairette! Super!
Mais elle l'aimait sa cousine.
Alors ne connaissant pas grand monde mis à part quelques français invités pour l'occasion et qu'elle salua du chef, avisant au passage Pachillou en discussion avec Albin, la rouquine ne devait pas être loin.
Ah! Près du buffet et surtout, des boissons, forcément, hop quelques pas qui les séparaient et prenant une voix grave et inquisitrice.
Vous la sorcière! Vous finirez au bucher avant la tombée de la nuit!
Oui les deux femmes se disaient bonjour pas comme tout le monde.

tout en s'approchant d'Anne Solenn qui lui faisait signe de la rejoindre, arwen sourit en voyant Apolon s'approcher de la belle Vouivre ,tout comme elle avait reconnu Apollon, elle avait aussi reconnu la Vouivre, mais
passa sans rien dire.

Elle fit toutefois un signe de tête à Apollon... S'approchant de la Chambellan bretonne, elle lui dit

Vous avez besoin de moi Excellence ?

Et elle entendit Anne la présenter au représentant de l’Artois.

Excellence, permettez-moi de vous présenter une ancienne Bretonne, devenue résidente de Péronne,
mon amie, Lanaelle du Chastel.


Elle sourit n’imaginant pas faire la connaissance d’un artésien au bal de la diplomatie bretonne, elle se tourna vers le représentant
artésien en souriant.


Bonsoir, Excellence, c’est un plaisir de voir un artésien en ces lieux. Comme vous pouvez le voir, le Chambelan de Bretagne
a mis les petits plats dans les grands pour recevoir la diplomatie étrangère.

[Dans son coin avec Apollon]

Perdue dans ses pensées sur l’avenir de son verre de chouchen, elle ne l’avait pas vu arriver ce « chapardeur » de verre vide qui vient au secours de l’esseulée.

Les premiers mots furent comme une épée au coeur. Comment ne pas reconnaitre cette voix qui l’avait hantée si souvent depuis ce fameux jour où tout avait basculé pour elle.
Ces mots qu’il maniait avec tant de dextérité encore et toujours , elle ne les entendait qu’à moitié. Son esprit avait buggé en le reconnaissant. Son coeur s’était arrêté et elle était devenue livide.
Et dire qu’elle avait presque réussi à repousser son souvenir après tous ces mois où la mort avait tout fait pour la charmer mais à laquelle elle avait fini par résister ne sachant pas trop pourquoi, puis d’errance affective et enfin une espèce d’équilibre précaire qui semblait soudain plus fragile que la glace recouvrant un lac de printemps dans ces chères montagnes.

Kayden… un murmure, un mot, un nom qu’elle n’avait plus prononcé depuis ce départ d’Orient bien qu’elle y ai pensé souvent.

Elle a l’impression que ces jambes ne la portent plus tant elle tremble. Le mur derrière elle se fait béquille pour sauver sa dignité et l’empêcher de tomber. Une fraction de seconde elle ferme les yeux pour tenter de retrouver son calme. Rêve ou cauchemar? réalité.
Un soupir pour se donner du courage et elle rouvre ses yeux pour le regarder et tenter un sourire neutre.

Tu es … Détends toi Lisa, détends toi .. Bonjour. Simple comme .. bonjour, pour une introduction pas terrible mais elle fait comme elle peut. Tu sembles aller bien. Evidence. Où comment éviter de les questions réponses personnelles.

Inspire, expire, respire..

Le représentant de l’Empire dis tu ? Si tu veux oui , tout plutôt que de rester figé dans ce regard qu’elle choisit de fuir pour regarder les attroupements diplomatique derrière lui. Bien que mon Chancelier serait plus à même de répondre à tes questions.

Incapable d’avancer, elle reste figée se maudissant d’avoir eu cette idée de venir pour danser, et plus encore pour n’avoir pas réussi à tout oublier.

Comprenez bien, jeune homme, toutes choses égales par ailleurs, il n'est que de voir l'impact que les gouvernements ont sur les petites gens pour savoir que rien ne changera jamais. Le savant Ephémerius Paracelsius, qui vécu jadis, avait écrit que ....

Bonsoir Oh Vénérable Merlin ... Je vous ai apporté quelques petits palets , qui je le sais sont votre péché mignon ,ainsi qu'un petit verre de chouchen pour faire passer le tout .
Vous permettez que je prenne place à vos côtés ? Vous n'avez pas peur de moi , de ma magie et de mes filtres j'espère mon Cher Merlin ?

Il s’arrêta soudain pour se retourner, ce qui permit au laquais de s'éclipser, maudissant ce barbon de Merlin de lui tenir la jambe ainsi pour discourir de choses qui ne l'intéresse point, ayant trop peur de se faire gronder par sa patronne Viviane.
L'Antique lui, vit avec plaisir venir à lui des palets bretons. L'oeil brillant, il en prit aussitôt un sur le plateau pour le grignoter

Merci bien, douce Morgane, pour ces présents! Cependant je vous laisse le verre, je sais que vous en raffolez, je ne prendrais pour ma part qu'un simple verre d'eau cristalline, elle est si bonne!

Il montra le verre posé à coté de lui que le laquais lui avait apporté et reprit

Mais je vous en prie, prenez place, et avec...scroumpf scroumpf... grand plaisir! il y a assez de pliants pour tous! D'ailleurs...scroumpf scroumpf...dites moi Morgane, vous sembliez...scroumpf scroumpf ...en grande discussion avec le représentant impérial. Vous le connaissez bien?

Engloutissant un palet, il attaqua le deuxième

Et les autres homologues de Lotharingie, vous les avez laissez ou, consule?...scroumpf scroumpf...voulez vous faire cercle?...scroumpf scroumpf...cela pourrait être utile, pour une fois que vous les avez tous sous la main!
Mais vous préférez peut être...scroumpf scroumpf...trouver un cavalier pour danser?

Un sourire taquin sous sa longue barbe blanche, le tout en suçant son médium, ou restait une miette de palet, et époussiérant le reste.

Un verre d'eau cristalline ?   Etait il malade l'Antique pour s'enquiller une telle horreur !!
Elle n'avait cédé à la tisane et à l'eau que lors de sa grossesse , parce ce qu'elle voulait un bébé plein de vigueur et de santé .
Bref ... çà datait tout çà , elle reprit donc le fil de la conversation que lui distillait Merlin .

De l'eau !!  Pffff  , je vous ai connu plus téméraire que çà Excellence .

Prenant place sur le siège à côté de lui elle haussa un sourcil à la question suivante .

Hum ! oui je connais le représentant Impérial , très bien même , vu que c'est mon cousin .
Il est le fils de ma tante Brivaëla , la soeur de ma mère . En fait les soeurs Mac Gregor se sont toutes mariées hors Ecosse .

Mais quelle ne fut pas sa stupeur en entendant la suite!  Elle regarda un instant Caton , se demandant s'il se fichait d'elle ou s'il était devenu fou .

Je ne répondrais pas à votre insinuation  Excellence , j'essaye de parler à tout le monde  , notamment il est vrai mes homologues des provinces francophones de l'Empire , d'ailleurs çà me fait penser que je n'ai pas encore croisé mon homologue Franc-Comtoise .

Quand au cavalier , il me semblait en avoir un , mais sans doute a t'il changé d'avis , il est tellement lunatique depuis quelques temps .

Regarde son verre et le boit d'un trait , zieutant déjà sur le plateau qui s'approchait .  A défaut de danse ou de cavalier , elle va picoler tiens , au moins si elle danse elle saura pourquoi .