Re: [RP] Premier Bal

par jonhatan Lun 7 Déc 2015 - 9:57

Il allait suivre le chambellan, quand il aperçut dans la foule, le Grand Ambassadeur.
Le plus discrètement possible lui fit un signe de le suivre.

Votre excellence attendons quelques instant, le Grand Ambassadeur Royal de France est icelieu, elle arrive. Ce sera ainsi un plaisir que toute la diplomatie Françoise, présente ses hommages à la main du Grand Duc.

par Madennig Lun 7 Déc 2015 - 10:27

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Je vois bien que l'absence d4emmy le chagrine du coup j'envoi un page essayer de la trouver ce serait bête que tout le monde ne soit pas là.

J'espère qu'il l'a trouvera ! Qui sait peut-etre une tenue difficile a enfilé comme quoi moins il y a de tissus plus la tache est simple !

Je souris a ma taquinerie.

Prête je le suis !Tâchons de ne pas trop effrayer tout ce beaux monde !

par **Gawain Kerganon** Lun 7 Déc 2015 - 15:57

Gawain, toujours aux aguets près de la porte d'entrée, remarqua l'arrivée d'une fort jolie femme, vêtue d'une robe qui lui seyait à ravir.
Il eut un petit rire moqueur silencieux à l'intention du vieux bonhomme qu'il était devenu. Mon pauvre Gawain, pensa-t-il, tu n'as plus l'âge,
cette belle Dame ne t'accordera point un regard. Sortant de sa rêverie, il réalisa soudain que la jolie dame demandait à un laquais d'être
conduite auprès du chambellan. En trois pas il fut auprès d'elle et s'inclina profondément en disant:

Soyez la bienvenue, noble Dame, je suis Gawain Kerganon, capitaine des gardes du château. Si vous le permettez, je vais vous conduire auprès
de son Excellence le Chambellan. Veuillez me suivre, mar plij*.

S'assurant que la noble inconnue collait à ses pas de peur de se perdre dans la foule, il eut tôt fait de rejoindre Anne-Solenn, qui se trouvait en
compagnie de la Main du Grand Duc et de l'Ambassadeur Royal. Celui-ci avait vainement essayé de retenir le chambellan en lui disant à voix très haute
que le Grand Ambassadeur Royal venait d'arriver. Mais Anne-Solenn ne l'avait sans doute point entendu et l'avait entraîné jusqu'au fauteuil
de la Main. Gawain, qui, bien qu'à l'aube de la vieillesse, n'était pas un sot, devina que la jolie Dame devait être ce Grand Ambassadeur Royal

Il attendit que le chambellan ait fini de parler, pour, à son tour, s'incliner devant la Main, puis devant le Chambellan, et annoncer:

Votre Grâce, Excellence, Son Excellence le Grand Ambassadeur Royal de France vient d'arriver.

(*s'il vous plaît)

par Emmy Lun 7 Déc 2015 - 17:58

Emmy avait été un peu souffrante mais à présent cela allait mieux ,elle se décide à aller au Bal de la Diplomatie et
elle aura peut être le plaisir de voir des personnes qu'elle connait et estime..
Mais quel problème de se trouver une tenue comme toutes les dames d'ailleurs , on a jamais rien à se mettre ..hop euréka, elle
a trouvé..
La voici arrivée au Bal , elle se sent un peu perdue parmi tout ce monde , elle ôte sa cape et attend si on vient à son encontre..
Telle une fée ailée

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par **Gawain Kerganon** Lun 7 Déc 2015 - 19:27

Après avoir accompagné le Grand Ambassadeur Royal de France, Gawain était reparti se mettre en faction près de la porte. La foule était toujours aussi dense et le bruit était vraiment assourdissant.

Le vieux capitaine, secoua la tête et marmonna dans sa barbe:

Ma Doué Beniguet*, quand je pense qu'il n'y a ici que des nobles et des Excellences! Ils font plus de bruit qu'une armée en goguette, après la victoire!!

Soudain, un léger courant d'air vint déranger la chevelure encore abondante du vieux soldat. La porte venait de s'ouvrir pour laisser entrer une délicate créature,
qui découvrit deux petites ailes diaphanes en enlevant sa cape. Une fée venait d'entrer! Aussitôt, prenant son rôle très au sérieux, Gawain se porta au devant de la belle inconnue et se présenta.

Mes respects, belle Damoiselle, je suis Gawain Kerganon, le capitaine des gardes du château. Puis-je faire quelque chose pour vous?

(* Mon Dieu béni)

par hersent Lun 7 Déc 2015 - 23:40

Hersent se fit conduire par un vieil homme au regard guilleret, le garde sans doute, un gradé certainement. Il lui parut fort sympathique:

Demat* Capitaine Gawain Kerganon, je vous remercie de vous occuper de ma personne. La foule est impressionnante! Je vous suis, je n'ai pas envie de m'égarer.

Entendre parler breton la réjouissait, les sonorités lui rappelaient son enfance en Breizh.

Merci mille fois Capitaine Kerganon, j'aperçois Son Excellence Jonhatan, je le rejoins de ce pas.

Elle sourit au vieil homme encore vert, inclina la tête avec bienveillance et guetta son ambassadeur.

* Bonjour

edit: modification du post

par Lallie ap Maëlweg Mar 8 Déc 2015 - 10:32

C'est la coupe de jus de pomme dans une main, l'autre reposant sur la proéminence de son ventre que l'Ambassadeur du Royaume de France et le Chambellan breton furent accueillis par notre duchesse.
Un grâcieux signe de tête de toutefois en guise de salutation à défaut de pouvoir faire preuve d'autres gages de politesse.

- Excellence, c'est un réel plaisir pour moi de faire votre connaissance et j'espère que votre séjour en Bretagne comblera tout nos espoirs d'entente et d'amitié pour l'avenir. Et sans attendre sa réaction, d'ajouter avec un enthousiasme non feint, comment se porte votre Roy ? Sa prise de fonction s'est-elle faite sans difficulté ? Peut-être pourrions-nous profiter de votre présence en Bretagne pour en parler plus longuement.

Se faisant elle invita le Chambellan breton et son homologue françois à s'asseoir près d'elle.

par pachillou Mar 8 Déc 2015 - 12:51

“La danse de la Succube et de la Bête du Gévaudan”

Madennig avait eu l’amabilité d’envoyer un page quérir son homologue, si elle se trouvait dans le bâtiment.

Puis elle s’exclama :

Madennig a écrit:

Prête je le suis !Tâchons de ne pas trop effrayer tout ce beaux monde !

Eh bien allons-y, chère amie du Malin !

Il lui tendit majestueusement sa main … enfin cela se voulait majestueux mais il lui tendait en réalité sa grosse patte velue, ce qui rendait le geste cocasse. La musique jouait un peu plus sur les basses, ce qui contribuait à donner une atmosphère un poil lugubre lorsque la Succube et la Bête du Gévaudan entrèrent dans la danse.

Pachillou est bon danseur mais ignore comment enchainé les pas. Il se contente de faire tournoyer Madennig au rythme de la musique, avec à la fois fermeté et délicatesse. De fait, le duo se retrouvait un peu encombrant, la queue du gros loup balayant largement l’espace sur la piste. Tant mieux, ça fait plus de place, il faut juste éviter de passer trop prêt du buffet, au risque de débarrasser toute une table…
En bon mâle animal qu’il est, il en profita pour admirer derrière son masque la plastique de sa partenaire de danse, puisqu’après tout c’était l’occasion. Il l’a trouva splendide, surtout dans cette tenue un peu découverte. Mais il chassa immédiatement cette idée de sa tête, sa nature fidèle et surtout monogame reprenant le dessus. Cette danse resterait courtoise.
La chaleur sous son costume le fit quelque peu transpirer. Surtout, il se surprit à sentir quelques gouttes perler sur sa lèvre supérieure. Il se dit, avec son humour un peu bizarre, que c’était là la marque des pervers. Il se remémorait le curé du Puy-en-Velay qui était réputé apprécier les petits garçons ; il avait fini sur le bûcher, allumé par Pachillou. Cela le fit ricaner. “Heureusement que j’ai mon loulou sur la tête, qu’est ce qu’elle va penser de moi sinon” !
Mais il divaguait et reprit aussitôt ses esprits, il n’allait quand même pas garder le silence en si belle compagnie. Il dit à voix basse à Madennig, tout en la faisant tournoyer sur elle-même :

Je suis enchanté de faire cette danse du Diable avec vous, Donàsela ! Avec vous je découvre la joie de vivre en pays Breizh, j’espère que ce sera le début d’une belle amitié. D’ailleurs, j’en profite de suite pour vous inviter en Bourbonnais-Auvergne pour les fêtes de Noël. Un joli carton d’invitation est prévu pour la chancellerie bretonne, mais autant vous annoncez la nouvelle de vive voix ! Vous connaissez les montagnes arvernes ?

Tout en virevolant sur la piste de danse, il avait une vue d’ensemble sur la salle de bal et crut apercevoir une jolie fée nommée Emmy à l’entrée. Il sourit sous son masque, sa deuxième danse était toute trouvée, mais il comptait honorer jusqu’au bout son invocation démoniaque.

par Emmy Mar 8 Déc 2015 - 19:16

Cela fait plaisir d'être accueillie comme il se doit malgré qu'elle ne doutait pas que Ann Solenn avait fait ce qu'il fallait pour que tout se passe le mieux possible..
Elle jette un coup d'œil circulaire et reconnait quelques personnes qui discutent ou qui dansent..à part cette personne déguisée en loup mais il est en bonne compagnie la bête et la belle...
Un homme vient à son encontre le sourire aux lèvres tout en se présentant...

Demat Gawain Kerganon, capitaine des gardes du château..Je m'appelle Emmy...
Je suis enchantée de faire votre connaissance et si vous voulez bien me guider au buffet...à défaut de danser , je vais me restaurer et boire si il en reste ...je parle de la boisson hihi

Elle pouffe en espérant que personne d'autre l'a entendu et le sourire aux lèvres , elle se dirige vers le buffet..
Elle est surprise en voyant Lallie , elle ne savait pas qu'elle attendait un heureux évènement...et là une pensée soudaine lui vient...espérons que personne va crier "y a t'il un médecin dans la salle"

par Artémis Mar 8 Déc 2015 - 20:00

Artémis suivit Apollon qui lui présenta son voisin en costume impérial. Celle-ci le fixa, attendant une réaction, un salut de sa part. L'individu ne pipa mot. La chasseresse pensait trouver en cette personne un développement de relations amicales. C'est ce qui se produisait en principe, lorsqu'on avait le statut de diplomate, mais que nenni, elle avait devant elle un être impoli. Artémis ironiquement pensa:

"Il a manqué de diplomatie dans cette affaire."

Un léger rictus se dessina sur ses lèvres puis elle lui tourna les talons et l'ignora totalement.

Après avoir échangé quelques mots avec son dieu, ce dernier l'abandonna, allant rejoindre une des invitées. Un soupir quitta ses lèvres et regarda autour d'elle. Artémis commençait sérieusement à s'ennuyer. L'ambiance avait du mal à démarrer. La déesse avait comme le préssentiment qu'il n'allait pas revenir dans l'immédiat, alors elle se dirigea à nouveau vers le buffet, se prenant un autre verre, histoire de passer le temps. Un nouveau soupir resta coincé au fond de sa gorge et la belle se mit sérieusement à se demander si elle ne devrait pas rentrer chez elle au lieu de s'obstiner à rester dans ce bal.

Elle allait presque prendre sa décision quand un gabarit attira son attention. Une silhouette plus que familière ! Un léger sourire flotta sur ses lèvres, lorsque le bel Apollon revint près de ses deux muses. Artémis l'écouta et leva les yeux au plafond, lorsqu'elle l'entendit prendre la décision de s'acharner à faire décrocher un mot au representant de l empire. ll avait la diplomatie dans l'âme son jumeau. C'est un tendre sourire qu'elle lui accorda, comme pour lui dire " bonne chance". Elle le savait patient mais .... jusqu'à un certain point. Il ne fallait pas trop jouer avec le feu, sinon, gare aux brûlures. Voyant Vénus, s'approchant de son oreille, lui murmura :

Vous allez pouvoir bientôt danser avec Apollon

par Caled Mar 8 Déc 2015 - 20:27

Et on ne viens même pas à son secours ! Au contraire, on lui demande de servir un verre.

Mais bon, le breton vient de lacher le pichet et sert avec doigté son interlocutrice. Cette voix, il l'avait entendu,déjà, et il e souvenait même ne pas l'avoir reconnu quelques jours après leur première rencontre. Jehanne, bonsoir.. Il n'avait pas totalement abandonné sa quete de petit pain, et continuait de cherche doucement, à tâtons.

Je crains vraiment de faire une bien piètre tapisserie dans ces lieux. Il lui tends le verre avant de trinque avec prudence. J'essayes plus d'echapper à Mae. Elle souhaite une danse.

Il porte son verre à ses lèvres et en bois une gorgée. Le liquide sucré lui coule dans la gorge, le réchauffant quelques peu.

Non que j'ai peur de me ridiculiser, mais je crains pour mes pieds. Et vous ? N'êtes vous pas venu accompagné ?

par Melian Mar 8 Déc 2015 - 20:41

Fort heureusement qu'elle avait pris le soin de se préparer pour faire honneur à l'invitation à la dernière étape de son long voyage depuis le Comté du Béarn.

Ainsi avait-elle retiré son manteau fourré pour apparaître dans sa robe à tassel.

Suivant son guide en la personne du Capitaine qui avait eu la bonté de la venir chercher à l'entrée, elle regardait, ou plus exactement admirait, de la plus discrète des manières. Ne sachant quelles étaient les coutumes en la matière ici, elle resta en retrait dudit guide, tranquillement.

par jonhatan Mar 8 Déc 2015 - 21:37

La grande Ambassadrice le rejoignit.
Il l'a présenta au Chambellan Breton.

Votre excellence, je me permets de vous présenter son excellence Hersent Grand Ambassadrice du Royaume de France.

Puis fit la présentation au GARF.

Votre excellence, je vous présente son excellence Anne-Solenn Wolback Chambellan du Breizh.
Nous allons suivre son excellence qui va nous présenter à la main du Grand duc...

Il aperçut au loin un visage connu en Béarn, il ira la saluer un peu plus tard.

par Jehanne.Sz.Trestain Mer 9 Déc 2015 - 2:47

Caled a écrit:- Je crains vraiment de faire une bien piètre tapisserie dans ces lieux. Il lui tends le verre avant de trinquer avec prudence. J'essaie plus d'échapper à Mae. Elle souhaite une danse. Non que j'ai peur de me ridiculiser, mais je crains pour mes pieds. Et vous ? N'êtes vous pas venue accompagnée ?

Jehanne pouffe de rire à l'évocation des "inquiétudes pédestres" de son vis-à-vis... Puis :

- Nenni... point de cavalier en ce qui me concerne. Je ne me ferai donc pas écraser les chausses ni ce qui est dedans. Il faut toujours voir le bon côté des choses n'est-ce pas ? Et puis je dois bien avouer que je ne suis pas très à l'aise dans ce genre de manifestations : il y a tant "d'Excellences" qu'on se sent bien "ordinaire". Excellence par ci, Excellence par là, révérences, sourires... Je vais bien devoir me rompre à nouveau à ces exercices.

Tout en parlant et discrètement, elle guide de la main sur le coude de Caled le bras de celui-ci en direction des petits pains convoités... Elle a appris, il y a longtemps, alors qu'elle n'était qu'une nonne hospitalière, qu'il faut être délicat et naturel pour aider qui a perdu l'usage de ses yeux. Certains ne souffrent pas cette espèce de "pitié" qu'ont certaines gens vis-à-vis d'eux. Elle se sert également et déguste.

- Il va me falloir me trouver vite une autre occupation que ce buffet si je ne veux ressembler à une vache dans son pré qui rumine en regardant les gens passer !

Elle grimace pour elle-même... "Se trouver une occupation..." Voilà à quoi en sont réduits les femmes qui sont ainsi comme elle, seule dans la vie. Elle jette un regard discret vers la Grande Duchesse en espérant que le Très-Haut ne décidera pas de faire naître son enfant icelieu : elle sait accoucher les femmes, Dieu sait qu'elle l'a souvent fait, mais ici n'est pas un lieu approprié pour ce faire ! Car faire naître un enfant au milieu des monstres en tout genre, ce n'est pas le lieu le plus adéquat.

par tuatha dé danann Mer 9 Déc 2015 - 12:07

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Ses émeraudes scrutaient les réactions , mais visiblement personne ne pipait mot , est ce à dire qu'ils se regardaient en " chien de faïence" ? Non assurément on en était pas là , mais peut être était ce un accès de timidité ... Elle avait lancé les réjouissances , les avait présentés les uns aux autres , elle n'allait pas pousser trop loin en imposant la discussion .

Son regard finit par se perdre sur le buffet tandis que sa main se balada au dessus d'un plat de petits choux appétissants .
En prenant un entre ses doigts délicats elle croqua dedans à pleines dents et se tourna vers la salle de bal où nombre de danseurs évoluaient .
Il y avait du beau monde en cette salle , mais à cet instant présent elle se senti un peu perdue , comme une petite île au beau milieu d'un océan .
L'image était amusante et cela amena un léger sourire sur ses lèvres .

Ses émeraudes glissèrent sur la Main du Grand Duc , épouse et future maman . Elle vit la lassitude sur ses traits et elle espéra soudain que la délivrance ne serait pas pour ce soir , car ce serait surement la panique totale .

Distraitement elle prit un autre petit choux fourré , ils étaient délicieux , un vrai régal et cela amena un autre sourire en songeant à ce qu'elle avait dit lorsqu'elle avait apprit qu'elle était acceptée en diplomatie il y a de çà ... plus de deux ans . " A moi les petits fours et vins délicats " , son regard pétilla un instant avant de croquer une nouvelle fois dans la pâtisserie , s'en délectant ...

par **Anne-Solenn Wolback** Mer 9 Déc 2015 - 12:11

Jonathan a écrit:

Votre excellence, je me permets de vous présenter son excellence Hersent Grand Ambassadrice du Royaume de France.

Anne accueillit la Diplomate française avec un sourire chaleureux.

Soyez la bienvenue dans nos locaux, Excellence, je suis heureuse que vous vous joigniez à nous. Vous devez, comme moi,
apprécier le fait que soient réunis ici des gens d'origines aussi diverses, pour converser, rire, s'amuser et danser dans la plus grande convivialité.

Un coup d’œil ravi autour d'elle et, avec un petit soupir d'aise, elle ajouta:

Il fait tellement meilleur devant un buffet bien garni que sur un champ de bataille!

par Badak Mer 9 Déc 2015 - 23:08

Les personnes venaient, partaient, revenaient, discuté, dansé. A tout cela le Burgrave n'était toujours pas très à l'aise. Un homme qui se faisait appelé Appolon était revenu à la charge, oui car bien qu'il avait une vision de la France et de ses provinces française très.. négative. L'Ambassadeur Impérial préféra tout de même la réponse diplomatique. Un silence pour la première tentative, mais la seconde il comptait bien lui répondre brièvement mais efficacement.

- Votre Excellence, il y a des choses en notre existence que l'on désire, mais certaine chose nous sont inaccessible de par nos différences culturelles et nos visions trop souvent voilé de certaine chose. Votre idée est sans aucun doute une bonne chose, mais vous savez.. Je ne suis pas légitime à négocier de certain traité avec d'autre institution autre que la Chancellerie de Bretagne. Mais si vous n'abandonnez pas cette idée, je vous invite fermement à prendre contact avec la Chancelière Impérial. Malheureusement je doute que la chancellerie impérial traite directement avec les provinces d'un royaume. Mais par chance votre Excellence, votre choix de revenir à la charge pour cette seconde fois vous offre devant vous les chanceliers et ambassadeur des provinces impérial frontalière. Je suis certains que cela se feront plaisir de signer un traité avec votre province.

Un sourire à Appollon tout de même puis bien entendu à Artémis qui l'accompagné non pas pour une tentative de vol de la déesse d'Appollon mai pour la saluer. Puis se tournant vers sa cousine il lui sourit la voyant commencé le buffet sans lui.

- Vos Excellences, ma chère cousine. les salut avant de répondre à sa cousine La Chancelière de Franche Comté et moi même nous nous connaissons assez bien. D'ailleurs je tiens a vous félicité de votre nomination que j'ai appris que tardivement.

Le buffet entamer par sa cousine, il lui sourit tout en essayant de lui choper un maximum de petit choux fourré sous le nez. Il aimait taquiner sa cousine et il s'en gênerait pas.

par Apollon Jeu 10 Déc 2015 - 3:28

Eh bien ! Après le silence, la demi muflerie.
Le tout assurément lie à une conversation à éviter à tout prix.

Bien Excellence. Je déduis de votre réponse que ventre creux n a pas d'oreille et qu'il vous faut préalablement ingérer quelques douceurs avant de pouvoir dialoguer.
Je ne vais donc pas vous retenir plus que ce qu'il ne convient.
Et vous auriez du me le faire comprendre de suite plutôt que de m'opposer un silence ... hum ! ... malhabile. Cela vous eut évité que je revienne à la charge comme vous dites.

Ce n'était pas un traité que je vous demandais de négocier et encore moins signer, mais une opinion, la vôtre en l'occurence, sur le rôle que pourraient jouer, non pas vous et moi, mais la Franche Comté et le Bourbonnais Auvergne, à dessein d'oeuvrer pour la paix.

Je ne pensais pas que cette opinion faisait partie des choses inaccessibles... sans doute là une différence culturelle.

Pour ce qui est de votre vision, j'ignore bien ce qui la voile mais je vous rassure quant à la mienne, elle n'est en rien voilée par quoi que ce soit.

Je conviens bien que vous soyez appelé à officier en premier chef avec la Bretagne mais je ne suis pas non plus sans savoir que vous n'avez nul homologue affecté au Bourbonnais Auvergne pas plus que je n'en ai moi. Nous ne risquions, ni l'un ni l'autre, d empiéter sur les plates bandes de quelque Excellence, il n'y a personne. Mais sans doute est ce là encore une différence culturelle.

Pour ce qui est de votre suggestion de par cette restriction... hum ! je... reste un peu surpris.
Vous m'invitez fermement à prendre contact avec la chancelière tout en m'avouant votre scepticisme sur le résultat de cette démarche.
J'ai du mal à relativiser à la fois la fermeté et le doute. Me prendriez vous pour un con ou pour un magicien à me conseiller fermement une chose dont vous êtes à peu près sûr qu'elle serait vaine ?

Pour ce qui est de la chance que j'ai d'avoir de la suite dans mes idées, tout comme pour vous de vous en échapper, je vous remercie de m'informer de quelques opportunités, c'est très délicat de votre part, mais je vous avouerai que j'avais en effet noté la présence non loin de quelques uns de vos homologues de la Lotharingie.
Je préfère dire ainsi plutôt que de parler de Provinces impériales frontalières pour la bonne raison que la diplomatie chez moi n'est pas quelque chose qui s'arrête à la frontière, et si je dois m asseoir sur le plaisir de pouvoir traiter avec la chancelière impériale, j'ose espérer qu'il est permis à chacune des provinces qui constituent cet Empire de le faire de province à province. Ou est ce encore là une différence culturelle ?

Je ne suis pas persuadé néanmoins que les diplomates de chacune de celles qui constituent la Germanie fassent abstraction de leurs propres desiderata sous couvert d'univocité impériale.
Je comprends que vous m'opposiez une impériale déconsidération mais je ne m'adressais pas au représentant de l Empire, j'avais juste évoqué nos deux provinces. La Franche Comte se prendrait elle pour l'Empire ? Hey ! Encore une différence culturelle sans doute.
Sur ce je vous souhaite bon appétit... et bien du plaisir.

Je répondis à son sourire avec malice puis je regardais tour à tour Artémis et Vénus, m'approchais d'elles et leur soufflais :

Allez mes soeurettes ! Je suis désolé qu'il ne vous ait adressé que ce dernier sourire sans même un mot aimable. Vous devez avoir bien piètre idée des ambassadeurs. N'en faites pas grand cas. C'est quelqu'un qui a le sens aigu de la famille et il est clair qu il n'a d'yeux ce soir que pour sa cousine. Mais je sais ce que je voulais savoir.
La paix ne l'intéresse pas. Il n'est ici que pour ouvrir un second front à l'ouest. C est un fou de guerre comme il y en a d'autres aussi chez nous.
Il vient néanmoins sans le savoir de m'éclairer. Nos provinces ne doivent pas négocier avec le puzzle SRING mais avec chacune des pièces de ce puzzle.

Vous avez noté la condescendance dont il a fait preuve vis à vis de la Lorraine et de la Savoie. Ce qu'il ignore ou feint d'ignorer c'est que les Provinces germaines, Suisse exceptée, (la Suisse chez eux, c est l Anjou chez nous), signeront encore plus vite.

Bon ! Je ne vais pas tout vous expliquer. Allons danser. Je verrai bien à notre retour si ma chère Lisa que j ai également briefée en a fait part à son supérieur et s'ils sont prêts à en discuter.
Si oui, j'ai noté que Morgane Tuatha a un contact avec la Lorraine, elle pourra bien le rapprocher et participer, nous avons un traité d'amitié en cours. Si non, eh bien, je crois que nous n'aurons plus grand chose à faire ici ce soir.

par Badak Jeu 10 Déc 2015 - 19:20

Il y avait là sans doute une chose que l'homme n'avait pas saisie, ou bien avait il du mal a saisir. Lui répondant d'un sourire de manière diplomatique. Il ne souhaitait pas le laissé dans le flou.

- Votre Excellence... la question n'est pas là. Vous vous méprenez quand à ma fonction. Il est vrai que je suis résident Franc Comtois, mais je ne fait nullement partit de la Chancellerie Franc Comtoise, mais bien de la Chancellerie Impériale. De facto j ene peux prendre de décision pour la Franche Comté en elle même, l'Empire traite uniquement avec les hautes instances à savoir royaumes, empires et provinces indépendante. Si votre province est devenu indépendante votre Excellence, je me ferais plaisir d'en référer à ma suzeraine, ou du moins à la chancelière impérial.
Si je vous ai dis d'en discuter avec son Excellence la Chancelière Impériale, c'était pour que vous voyez que je ne cherche pas à ruiné vos tentative de paix et rapprochement mais bien que mes paroles sont justes et non sous l'emprise d'une certaine haine envers la France.
si je vous ai dis de prendre contacte avec nos homologue de la Franche Comté, Savoie et de Lorraine ici présent est simplement pour la bonne et seule raison qu'ils traitent eux de province à province.

Un sourire oui parce qu'il espérait qu'il avait compris ce qu'il voulait lui dire.

- Ne vous trompez pas, tout comme en France, l'Empire a ses diplomate provinciale gérer par les chancellerie provinciale mais aussi des diplomates impériales géré par la chancellerie impériale. J'espère sincèrement que vous me comprenez, ainsi nous pourrons profitez pleinement du bal mais aussi du buffet qui commence à bien manqué de chose à manger. Et cela serait regrettable de tout laisser à ma chère cousine qui s'empiffre à notre insue !

Une sourire en coin en direction de sa cousine suite à cette gentille pique provocatrice.

par Apollon Ven 11 Déc 2015 - 13:54

Nullement ! Je ne me trompe pas sur votre fonction. Ce n'était pas le fonctionnaire que j'interpellais pour me donner juste son opinion, mais l'homme. Vous, Messire Badak.

Je n'ignore rien de tout ce que vous me dites et compte bien tenter d'établir de tels traités d'amitié de province à province mais l'heure n'est pas à cela.
Je comptais juste avoir votre opinion sur cette démarche... tout comme l'opinion ensuite de vos homologues provinciaux.
Le propos pour eux comme pour moi n'est ce soir que d'évaluer l'intérêt de l'idée avant d'envisager la rédaction d'un tel traité, éventuellement donc un accord de principe mais non qu'on se mette à la tâche.

S'agissant de vous et du pourquoi donc je vous ai contacté en premier, c'est il m'avait semblé que la moindre marque de diplomatie était de ne pas oeuvrer dans votre dos et lors de vous faire part de mes intentions tout en prenant connaissance de votre opinion personnelle.

Je note ainsi avoir votre aval pour me permettre de faire cela tout comme les provinces relevant de l Empire. Je ne suis pas sûr cependant que vous ayez saisi la portée de cette démarche.

Vous me dites en effet que vous ne seriez, en tant que fonctionnaire habilité à dialoguer constructivement avec moi, que si ma province était indépendante.

Le Duché de Bourbonnais Auvergne n'est pas indépendant, il est vassal de la couronne de France MAIS sa diplomatie l'est bien, elle, indépendante.
Un vassal n'est pas un serf. C'est un seigneur plus ou moins puissant qui gère la destinée de sa province en reconnaissant à un tiers plus puissant que lui, ou plus représentatif, un droit de suzeraineté.

Mais un droit de suzeraineté, ce n'est pas un asservissement, c'est un pacte d alliance.
Je serais tenté de vous dire d'égal à égal mais je sens que ça va vous chagriner.

Un Duc ou un Comte n'est pas un fonctionnaire d Etat affecté à une province, c'est une personne élue du peuple de sa province qui, une fois élue, va prêter allégeance à la Couronne dont sa province est vassale.
S'il le fait, cela n'est pas par obligation envers la Couronne, elle n'a aucun pouvoir là dessus. C'est fini les pharaons. C'était il y a 2000 ans. On est en 1463 que je sache. La démocratie athénienne et le droit romain sont passés par là et il y a de cela déjà plus de 1000 ans.
S'il le fait donc, c'est uniquement par tradition provinciale.
De fait, il ne se soumet pas lui même au Roy. Il ne fait que maintenir aux yeux du suzerain la confirmation que son duché lui reste bien vassal.
Il peut ne pas le faire, mais sans accord de son peuple, il trahirait non pas le Roy à qui lui ne doit rien, mais ce dernier.
Par contre, si une province émet le désir de ne plus se vassaliser à la Couronne et que son représentant refuse ainsi de prêter l'allegeance, c est le Roy qui outrepasse ses droits et les règles en envoyant l'armée destituer l'élu et en l'emprisonnant pour haute trahison s'il est de notoriété publique que ladite province ne se reconnait pas pour vassale.

Je ne vais pas prendre le cas de la Lorraine, cela regarde pour l'instant le SRING et non nous, mais plutôt l'Artois et la Bretagne.

Inutile d'évoquer l'Anjou. Cette province bien que présentée souvent comme indépendantiste reste vassale au point que sa Duchesse en personne était à Dole aux cotes du Royaume.

Comme vassal on ne peut guère faire mieux...
Comme retors également car pendant ce temps ses sbires brigandaient le Maine mais bon... c'est l'Anjou.

La Bretagne a voulu son indépendance et l'a gagnée militairement. Elle s'est dotée d'une constitution et d'une infrastructure propre à cette autonomie mais nullement indispensable.
Ce, à la fois dans la mesure où elle est seule et ne joue pas le rôle de suzeraine d'une autre province et également où le Grand Duc n'a pas les pouvoirs ni contraintes d'un régnant.

Le traité du Mont reconnaissait statutairement cette indépendance certes, mais ça c'est un leurre.
Déjà il a été bafoué et non reconduit mais en outre il n'est guère qu'un traité de paix entre les deux parties.
C'est absurde de penser qu'il faille une reconnaissance d'indépendance en tant que telle.
A partir du moment où une province n'est plus vassale elle est de facto indépendante.
Les traités qui peuvent être signés n'ont trait qu'à la garantie, si on peut dire, que l'ex suzerain ne cherchera pas vengeance, tout comme l'indépendant ne cherchera pas à annexer une province vassale de l'ex suzerain... et c'est tout.

Venons en à l'Artois. Il y a belle lurette qu'il n'est plus vassal de la couronne.
C'est absurde de la part de nos institutions que d'évoquer un lien bilatéral qui n'existe plus dès lors qu'il n'est pas reconnu des deux parties.
Angelyque promettait ses foudres en disant "revenez" et c'était son droit mais cela ne nie pas l'indépendance de l'Artois qui, en passant, a également son infrastructure propre, sa propre constitution et ne risque pas de revenir dans le giron de la Couronne.

Si donc la Couronne forçait le destin par les armes, elle ne serait pas suzeraine de l'Artois mais juste despote et criminelle de guerre imposant à un peuple libre ses caprices d'enfant boudeur.

Vous même avez appelé traité de reconnaissance d'indépendance votre pacte militaire signé avec l'Artois. Je veux bien, mais la terminologie est à la fois trompeuse et abusive.

- Elle est trompeuse car l'Artois n'a pas besoin de cette reconnaissance pour être indépendant. Il l'est indépendant, et si la France ne le reconnait pas, c est juste une perfidie ignominieuse. Ce n'est pas à un suzerain de dire qui est vassal ou non. C'est un pacte réciproque. Au final, elle le prive juste d une garantie de non conflit.
- Elle est enfin tout aussi abusive que la non reconnaissance royale car, ce faisant, vous vous attribuez un pouvoir diplomatique qui ne vous appartient nullement.

Si demain le Bourbonnais Auvergne a envie de signer un traité d amitié avec l Artois, ni rien, ni personne ne peut l'en empêcher. Cela signifiera juste que, quelque soit la colère de la Couronne, nulle armée du Bourbonnais Auvergne ne foulera le sol de l'Artois.
Et il n'y a là nulle félonie. L'auxilium est l'assurance d un soutien défensif, nullement d'une aide offensive. Cela n'est vrai dans ce dernier cas que si convergence d'intérêt ou de point de vue.

Et si chaque province avait avec l'Artois un tel traité, eh bien la Couronne pourrait bien se taper le cul par terre. Le moindre ban, non seulement ne serait pas suivi, mais l'incriminerait comme suzerain irrespectueux de la féodalité et tout juste bon à être destitué. De là à perdre tous ses vassaux il n'y aurait qu'un pas. Un suzerain n'a pas à être Pharaon pas plus qu'un roi à être despote.

Pour vous, c'est la même chose à l'envers. Votre reconnaissance signée bilatéralement engage l'Artois à ne fouler aucune Province du SRING mais avez vous l'accord réel de toutes vos provinces pour cela ?
Si oui, parfait. Si non, eh bien votre traité n'est qu'un abus de pouvoir eu égard à vos provinces qui ne sont pas regardées comme vassales mais asservies.
Lors, il est fort à craindre que la Lorraine ne soit qu'un début également chez vous de rébellion à des fins de reconnaissance d'existence.

Je fis une pause et repris :

Dans toute cette histoire, ce qu'il faut retenir, c'est que les diplomaties royale et impériale ne sont que du vent. Et c'est pour cela qu'à la fois elles ne cessent de foirer depuis le départ et que se développent de partout désormais autant de tendances indépendantistes.

La conséquence de tout cela, eh bien, c'est la guerre qui n'est autre que l'échec avéré de la diplomatie.
Mais une guerre que de moins en moins sont décidés à suivre.
Ce qui est en train de se produire, c'est une inertie générale.
Et c'est logique au demeurant. Personne n'est venu jouer le serf de pharaons... pas très futes futes de surcroît.

Vous prétendez ne pas pouvoir ou vouloir traiter avec ma province qui ne serait que menu fretin. Soit. Rassurez vous. Je n'ai pas plus le dessein de traiter moi avec un niveau de diplomatie qui n'est que du vent.
Vous pensez traiter d'Empire à Royaume, songeant sans doute que votre position subordonne tous vos vassaux comme ceux du Royaume. Mais vous n'avez alors rien compris à rien. Ce n'est pas comme cela que ça fonctionne. Fini, je vous ai dit, le pharaonisme.
Vous n êtes rien. Vous n'avez même pas de fief propre. Vous venez de le dire, la Franche Comté, ce n'est pas vous. Vous n'avez, de fait, de réel pouvoir que celui que chacune de vos diplomaties provinciales vous laisse par indolence ou ignorance.

Vous n'avez même pas pris conscience que nos deux pays sont amis et que par votre incapacité à oeuvrer vraiment vous avez trouvé le moyen de nous déclencher une guerre entre nous. Quand je dis vous, je parle bien entendu des deux diplomaties de ce niveau.

Le rôle de la diplomatie royale ou de l'impériale, si vous voulez que ce "machin" existe à ce niveau, c'est juste de maintenir une paix relative entre tous vos vassaux et rien d autre.
Pour ce qui est de la diplomatie internationale, ça ne vous regarde pas. Vous n'avez pas d'existence propre. Vous n'êtes que représentants d'un concept. Elle ne doit donc être que la résultante des accords entre les provinces elles mêmes.

Continuez comme vous le faites et ça ne sera que la guerre, en d'autres termes la négation de ce que vous faites.
Réfléchissez à ce que je vous dis là et ce sera la paix... ou de la guéguerre de quartier.
Quelle province ira attaquer une province d'une autre nation en n'ayant derrière elle quasi personne alors que l'agressé aura lui par féodalité l'assistance de toutes les provinces de son Pays ?

Sur ce, vous avez raison. J'ai beaucoup parlé, allons trinquer et nous régaler des douceurs que nous offrent si généreusement la terre de Bretagne... et mon amie Ann Solenn ainsi que ses collègues dont votre bien malicieuse cousine .

par Roxane_de_Kermeur Ven 11 Déc 2015 - 15:14

Elle ne s'était pas tout à fait endormie vers le buffet puisqu'elle aperçut le dragon parmi quelques invités
Que faisait-il là ? Mais oui !! Quelle question idiote il était ambassadeur de l'Empire !
Où était-il passé depuis le début du bal ? Elle se serait moins ennuyée avec lui
C'est avec un petit sourire qu'elle s'approcha de Badak qui discutait enfin qui écoutait surtout le big discours d'Apollon.
Il en avait des choses à dire et elle s'impatientait d'en voir la fin pour ne pas briser la parole du Dieu grec et saluer son ami.
Quand il eut enfin fini, elle s'incrusta

Bonsoir....rebonsoir Apollon....bonsoir Badak...comment allez vous ?
Ravie de vous voir

par Madennig Lun 14 Déc 2015 - 10:53

En piste l'artiste ! Avec grâce et malice parce que bon, je suis une succube quand même hein, je pose ma main sur la sienne direction la piste de danse. Des flammes vont-elles jaillirent de sous nos pas ? Allez savoir rien n'est moins sur avec les démon et cela ferai un très bel effet soit dit en passant. Personnellement niveau danse je ne suis pas une virtuose mais je me débrouille bien. C'est qu'il a pu me taper sur les doigts ce précepteur a nous enseigner la danse avec un livre sur la tête pour rester droite ! Mais l'avantage quand on est une femme même une succube, c'est qu'il suffit de suivre le cavalier ou en l’occurrence le loup ! Au moins quand on me demandera si j'ai déjà vue le loup, je pourrai répondre oui !
Pour le reste rien de bien compliquer il suffit d'évoluer le plus gracieusement possible sur le rythme si bien que même le loup semble majestueux en ce moment malgré la peur que peut inspirer son costume. Cela ne m'empêche pas de m'amuser il faut dire que je suis de nature souriante aussi même si la vie joue de sale tour le tout est de savoir faire avec. Je le trouve plutôt bon danseur le faite étant que mes pieds sont toujours intactes et les siens aussi d'ailleurs.
Finalement, nous voila parti en messe basse...Un complot diabolique peut-être ?

Je suis enchanté de faire cette danse du Diable avec vous, Donàsela ! Avec vous je découvre la joie de vivre en pays Breizh, j’espère que ce sera le début d’une belle amitié. D’ailleurs, j’en profite de suite pour vous inviter en Bourbonnais-Auvergne pour les fêtes de Noël. Un joli carton d’invitation est prévu pour la chancellerie bretonne, mais autant vous annoncez la nouvelle de vive voix ! Vous connaissez les montagnes arvernes ?

C'est un plaisir pour moi également messire loup ! Je ne doute pas d'une possible amitié après tout nous sommes du même coté maléfique ! Je vous remercie ^pour l'invitation, ce sera avec plaisir ! Par contre non je ne connais pas ces montagnes, vous me racontez ?

c'est ainsi que parlant il me semble apercevoir Emmy dont nous parlions plus tôt.

Il semblerait que votre homologue ne soit pas en femme invisible finalement !

par pachillou Mar 15 Déc 2015 - 12:14

À défaut de faire surgir le Diable de sous le plancher de la salle du bal, la danse de la Succube et de la Bête du Gévaudan avait le mérite à chacun des danseurs d’éprouver sa grâce sans s’abimer les orteils. Madennig était curieuse d’en savoir plus sur les montagnes arvernes. Vaste sujet, Pachillou s’efforça d’en donner un résumé :

Alors nos montagnes arvernes sont constituées de volcans froids et endormis depuis des millénaires. Il fait plus froid qu’ailleurs chez nous, mais heureusement que la population se tient chaud par la joie de vivre qui les anime. Celle-ci est à la fois partagée entre deux régions et deux langues. D’un côté il y a l’Auvergne, dont la population occitane a été petit à petit remplacé par des gens au parler d’Oïl. De l’autre côté il y a le Languedoc, le Nord de ce comté correspond au versant Sud des Arvernes, la langue d’Oc y a toujours cours. La perle du Languedoc arverne, MA ville, le Puy-en-Velay a été détruite il y a 5 ans par un cataclysme et il n’en reste que des ruines fumantes. J’en accuse le Sans-Nom car Le Puy a été depuis des siècles le point de départ des pieux Aristotéliciens pour le pèlerinage de Compostelle, ce qui ne devait pas plaire du tout à la Bestiole. Et pour cela, j’exècre le Sans-Nom et je le provoque au quotidien en me défiant de la Mort, en louant la vie, et mon attitude se manifeste par la diplomatie par exemple, ou par cette danse du diable avec vous. Mais je m’écarte … pour mieux apprécier les montagnes arvernes, il faut y aller tout simplement ! Je crois qu’une belle occasion vous sera bientôt présentée, dans votre boite à lettre. Et vous même, comment me présenteriez vous la Bretagne ?

(…)*

Madennig avait dansé et devisé sur leurs pays respectifs tout au long du morceau de musique, qui s’arrêta alors. Pachillou lui fit une révérence comique pour la remercier de cet agréable moment, puis il se dirigea vers le buffet pour boire un godet d’eau la plus fraiche possible. Tout en s’abreuvant, le loulou parcourut la salle du regard pour repérer son homologue Emmy, déguisée en fée. Sa soif étanchée, il se dirigea discrètement vers elle et essaya de la surprendre en l’interpellant :

Lò bonjorn Emmy, voulez-vous être ma proie ?

*j’accélère le RP de Pachi, mais sa cavalière a tout loisir de répondre ^^

par jonhatan Mar 15 Déc 2015 - 13:01

[ on reprend désolé. LJD Hersent semble over IRL]

Il était arrivé auprès de la duchesse et la salua d'un baise main.

Excellence, c'est un réel plaisir pour moi de faire votre connaissance et j'espère que votre séjour en Bretagne comblera tout nos espoirs d'entente et d'amitié pour l'avenir. Et sans attendre sa réaction, d'ajouter avec un enthousiasme non feint, comment se porte votre Roy ? Sa prise de fonction s'est-elle faite sans difficulté ? Peut-être pourrions-nous profiter de votre présence en Bretagne pour en parler plus longuement.

Votre grâce, main du Grand duc, le plaisir est partagé de vous rencontrer.
C'est un honneur pour moi d'être icelieu. Le lys est reçu avec honneur.

Puis en regardant son accompagnatrice du Breizh.

Je suis en plus bien guidé et en charmante compagnie, que demander de plus.

Puis en reprenant rapidement sa respiration.

Sa majesté semble bien se porter, mais comme tout début de règne, il est des plus occupé. Mais si je peux en discuter plus longuement avec vous j'en serai ravi.

Puis en regardant autour de lui.

Ce n'est pas tous les jours que l'on peut, honorer de sa présence, une nouvelle ambassade aussi splendide que celle-ci. L'image du Breizh en ai encore plus rayonnante.

par Jehanne.Sz.Trestain Mar 15 Déc 2015 - 22:14

Jehanne regarde de droite et de gauche... Des visages que des visages, partout ! Des gens qui vont et qui viennent, qui se regardent, qui se parlent ou s'ignorent. Jehanne s'approche du buffet, seule, comme toujours maintenant, depuis la mort de Tristan et la disparition de leurs enfants... Elle se fait servir et regarde son verre, incrédule... Boire plus que de raison ? Allons non, Jehanne, voyons : un Consul de Bretagne ne se saoule pas, ça ne se fait pas... Alors, elle soupire longuement, repose son verre et retourne dans son coin, s'ennuyant ferme il faut bien l’avouer. Elle n'osera jamais aller vers les autres et si personne ne veut venir vers elle, bah... elle restera sage dans son coin !

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