Re: [RP] Premier Bal

par Roxane_de_Kermeur Sam 28 Nov 2015 - 14:51

Ahès qui s'était un peu enfermée dans sa bulle, perdue dans la masse d'invités qu'elle peinait à reconnaitre, se plaça dans un coin de la salle près du buffet trouvant une chaise de libre et observa les mouvements des uns et des autres.

( honte à ma flemmardise pour relire les pages depuis mon dernier passage..j'isole ma brune Smile

je m'excuse auprès d'Apollon et du cap')

par catonlecenseur Sam 28 Nov 2015 - 18:56

Engloutissant son deuxième palet, Merlin écouta Morgane lui conter son lien familial avec le représentant impérial. Et soudain la tempête déferla sur lui. Plus de doute possible, c'est bien une chevelure rousse qui se cachait sous les traits de Morgane!

Mais l'Antique savait aussi depuis le temps comment contourner les saillies maritimes de la fille de l'Iroise, et sans s'inquiéter, prit un troisième palet et lui déclara

Allons, allons, Morgane, ne vous courroucez donc point! Sinon je devrais user de mes pouvoirs, et de mon charme, ...scroumpf scroumpf... pour vous faire entendre raison.

Très rapide clin d'oeil de complicité pour la question du charme, et il reprit

Il n'y avait aucune insinuation dans mon propos, très chère, simplement je lançais l'idée ...scroumpf scroumpf... que vous pourriez ...scroumpf scroumpf... faire cercle avec tous vos homologues en meme temps! Je ne pense point ...scroumpf scroumpf... me tromper en supputant ...scroumpf scroumpf... que cela ne vous est jamais arrivé?
Quand à votre famille, vous ne m'aviez jamais parlé ...scroumpf... de celle de votre mère. Cela vous dirait il de le faire, le temps d'une danse, avec un Auguste Magicien?

Troisième palet fini, il lui tendit la main, tout en prenant de l'autre son bâton de mage qui lui servait de canne, et lui offrit son plus beau sourire.

par Per le Barde Dim 29 Nov 2015 - 1:02

Per le Barde attendait son tour, discrètement en retrait, appuyé sur sa harpe et souriant dans sa barbe. Il regardait les danseurs virevolter sur le plancher ciré et s'amusait des costumes, essayant, d'après le déguisement choisi, de déterminer le caractère de celui, ou celle, qui le portait. Dans tous les châteaux, ou fête de village, où il allait chanter et jouer de la harpe, il se livrait à ce petit jeu silencieux, qu'il trouvait particulièrement divertissant. Pour lui les vêtements traduisaient le caractère des gens.

Ce soir, il en était à son quatrième personnage, quand Gawain Kerganon lui fit signe de s'avancer. Il allait régaler les hôtes du chambellan de Bretagne de l'une de ses ballades, avant que les musiciens ne les fassent de nouveau danser à perdre haleine une gavotte ou un quadrille.

Per avait une habitude toute particulière. Il lui fallait trouver dans l'assistance une Dame, jeune et jolie, évidement, sur laquelle il gardait les yeux fixés pendant qu'il chantait, lui dédiant ainsi son chant. Des yeux, il fit le tour de la salle et son regard se posa sur une Elfe aux longs cheveux brun, vêtue d'une robe de couleur claire et dont le front était ceint d'une fine couronne d'argent. Il avait cru entendre le Chambellan la nommer Arwen. Il monta avec sa harpe sur l'estrade où se tenaient les musiciens et pinça quelques cordes, qui vibrèrent joyeusement en donnant un son cristallin

Excellences, Vos Grandeurs et vos Grâces, Mes Dames et Messires, je vais maintenant chanter une ballade françoise en l'honneur de la majorité des invités, qui viennent de ce pays voisin. Je dédie cette ballade à la ravissante Arwen, qui se trouve non loin de moi, aux côtés du Chambellan de Bretagne, que je salue avec le plus grand respect.

Il s'inclina profondément, puis, ne quittant pas Arwen des yeux, il joua quelques accords et enfin commença à chanter, d'une voix basse et harmonieuse, une ballade dont la musique et les paroles étaient de sa composition.

[RP] Premier Bal - Page 6 Bellepourlamourdevous

[RP] Premier Bal - Page 6 Bellepourlamourdevous

La ballade terminée, il s'inclina encore profondément, recula de trois pas, descendit de l'estrade et disparut derrière une tenture. Au même instant, les musicien commencèrent à jouer les première mesures d'un quadrille... Et bientôt une grande partie des invités virevoltaient de nouveau inlassablement sur le plancher ciré.

par tuatha dé danann Dim 29 Nov 2015 - 9:33

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Il l'agaçait ... Mais il l'agaçait !!! Elle aurait du savoir depuis le temps qu'il allait trouver la faille pour calmer la tempête qui grondait en elle .
En l'écoutant et en apercevant le clin d'oeil complice de son vieil ami elle ne put s'empêcher de pouffer de rire , avant de reprendre possession de Morgane .

User de vos charmes et de vos pouvoirs ? Fichtre Merlin , comme vous y aller .
Avez vous oublié que nous ne somme pas les meilleurs alliés du monde tous deux ?
A coup de pouvoir et de charme je me demande même qui gagnerait la bataille .

Esquisse d'un sourire amusé et taquin à son Excellence avant de se lever , de prendre la main offerte et de se diriger vers la piste de danse , alors que les premiers danseurs commençaient à y évoluer .

Mais je reconnais que l'idée de réunir tout le monde en cercle , comme les chevaliers de la table ronde pourrait être intéressante , voir constructive peut être et oui ce serait une grande première pour moi la fée Morgane .

Lui jetant un regard " Tuathanesque" elle esquisse un léger sourire

Je ne vous avais jamais parlé de la famille de ma mère ? Ah ! je pensais l'avoir fait , ou alors j'ai oublié ... ou vous ne m'avez jamais posé la question ...
Mais soit , que voulez vous savoir Auguste Magicien ?

Et de commencer à évoluer au rythme du quadrille

par Arwen Dim 29 Nov 2015 - 19:32

Après avoir salué le chancelier artésien, elle prit un verre sur le plateau d’un page qui passait par là. A défaut de pouvoir s’approcher du buffet, au moins elle pourrait boire quelque chose.

Elle porta le verre à ses lèvres et bu un gorgée lorsque….

Excellences, Vos Grandeurs et vos Grâces, Mes Dames et Messires, je vais maintenant chanter une ballade françoise en l'honneur de la majorité des invités, qui viennent de ce pays voisin. Je dédie cette ballade à la ravissante Arwen, qui se trouve non loin de moi, aux côtés du Chambellan de Bretagne, que je salue avec le plus grand respect.

Elle faillit s’étouffer en avalant la gorgée de chouchen, elle porta son regard vers l’estrade et regarda la personne qui venait de parler…

Allons bon, c’est qui lui ? Et comment il me connait ? Et pourquoi il m’a choisi moi ? se demandait la jeune femme … Elle regardait attentivement le barde essayant de voir si elle le connaissait… mais non, elle ne l’avait jamais vu…

Tout en chantant il ne la quittait pas des yeux ce qui la mettait mal à l’aise, elle n’osait même pas lancer des regards à gauche ou à droite voir si les gens voyaient la rougeur qui s’installait sur ses joues…

par Caled Dim 29 Nov 2015 - 22:19

Ca chantes, ca danse. Puis ca bois en graillant.

Il devait avouer être habitué aux mondanités , mais ne pas aimer ca.
Sa main calé dans celle de Mae, ils avaient salués quelques connaissances et rapidement, abandonnant sa belle, il s'était dirigé vers le buffet. Après tout, un bal c'était aussi cela. Manger et boire.

Très vite il se saisit d'un verre de Chouchen. Et à tâtons se met à rechercher de quoi se sustenter.

Chose difficile, un petit four ne causait pas, difficile donc de le localiser. Et les odeurs... son odorat n'était pas aussi performant que son ouïe, et bal oblige, tout et chacun s'était parfumée plus que de nécessaire. L'odeurs des petit pain au fromage frais qu'il convoitait s'éclipsait donc dans cette masse de fragrance.

En attendant il écoute le barde, qui déclame ses mots, quelques peu entreprenant l'homme. Il sourit. Plus qu'à attendre qu'on lui vienne en aide...

par Jehanne.Sz.Trestain Mar 1 Déc 2015 - 11:49

Jehanne s'approche de Caled avec un sourire qui fatalement se ressent même si pour une personne non ou mal voyante, il ne se voit pas.

- Caled, cher ami. Alors on fait comme moi ? "Tapisserie" ? Me serviriez-vous un verre ? J'ai grand soif.

par Francuski Mar 1 Déc 2015 - 12:42

Perdu dans ses pensées... c'est le moins qu'on puisse dire.

Il avait échangé quelques mots avec Tuatha.
Il n'avait pas compris qu'il pouvait venir avec son épouse. Il aurait pourtant dû s'en douter, sans oublier que Sabdel aurait apprécié ce type de bal. En effet elle était plus sociable que lui.

En attendant il observait la foule.

par Madennig Mar 1 Déc 2015 - 13:45

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Cela dépend de qui grimpe sur mon dos je suis plutôt très sauvage et difficile à apprivoiser.

Ca c'est sans connaitre la fibre cavalière qui coule dans le sang des Walsh mon cher ! Le Rohannais est réputé pour ses dons en dressage de chevaux !

Ce qui est bien vrai en plus mais c'est marrant cela peut-etre compris de plusieurs façon. J'écoute l'explication et m'empare d'un verre également. Si on continue a boire avec chacun on est pas loin de tous finir ivre mort sur le sol tiens.
J'apperçoit messire de Kermorial au loin que je salut discrètement pour ne pas le déranger dans sa discutions. Que de sage déguisement. Ne sommes nous donc que deux a avoir basculé du coté obscur ?

par Apollon Mar 1 Déc 2015 - 14:47

Visiblement, Lisa accusait le coup de nos retrouvailles. Comment pouvait il en être autrement ? Et que dire ? Que faire ?
Je la regardais tâchant de me montrer léger et délicat tout à la fois. Je la vis faire effort sur elle même pour se ressaisir et agir de même.
Je n'avais pas d excuse possible. J'avais fait le choix de mes valeurs sur mes sentiments et pouvais bien m'accommoder tant bien que mal des conséquences mais Lisa, elle, n'avait fait que les subir.
Peut être eut il mieux valu que nos chemins ne se croisent plus jamais mais le destin n'avait pas voulu cela et je n'avais nulle intention de fuir. Pas plus mes responsabilités que ce qui pourrait en résulter.
Elle ne m'avait pas reconnu et il m'eut été facile de faire comme si... Mais je l'avais reconnue, moi.
Je la laissai reprendre contenance en lui souriant tendrement. J'attendis qu'elle ait achevé sa réponse et lui pris la main doucement.

Non ! Lisa ! Je veux que tu viennes, toi. Bien sûr je peux passer par ton chancelier, mais autant que tu fasses toi aussi tes armes. Tu pourras lui rapporter ma proposition après que nous en ayons discuté, et la lui présenter bien plus avantageusement que moi.

Je n'attends pas, ce soir, une réponse concrète et encore moins l'élaboration d un traité mais une base sur laquelle nous pourrions nous entendre pour établir un accord de principe afin dans un second temps de peaufiner ce traité d'amitié que j espère.
Ce n est pas à une réunion de travail que je t'invite, le lieu est peut être propice à cela mais pas le moment, c est à un dialogue ouvert et sincère entre nous.
Je ne parle pas de notre passé. Ce n'est pas non plus le moment pour cela, bien que je ne compte pas non plus l'impasser.

Pour le présent, et bien au delà de nous, ce qui compte c'est la véritable diplomatie.
Ce n'est pas un titre pour se pavaner à ne rien faire. Je ne vais pas mâcher mes mots. Tu me connais. La guerre, contrairement à ce que beaucoup pensent, n est pas un fait inéluctable. Encore moins, un mal nécessaire. Elle est, comme la soule ici ou la navigation, le plaisir de un seul sur le dos de toute une équipe, voire de tout le monde s'agissant de la guerre.
L'un seul fait mumuse avec un joujou pour lequel il astreint, vaille que vaille, ses amis et ses connaissances puis les pauvres gogos qui croient en tirer eux aussi gloire, fortune ou amusement. Mais c'est un leurre.
Nul plaisir à se faire poutrer parce que des cadres n'ont pas su se faire stratèges à la hauteur, et satisfaction illusoire en cas contraire.

Depuis dix ans, il ne s est rien créé ici car les régnants n ont rien su faire de leurs dix doigts d autre que de se maintenir au pouvoir sans même avoir la moindre finalité à leur règne.
La guerre ne naît que de l ennui. Mais il est vain de songer qu'elle va dynamiser quoi que ce soit. Elle ne fait coûter des fortunes qu il faut ensuite reconstituer sur le dos d'un peuple qui n'en peut mais de ces vaines querelles et qui, pour ceux qui daignent encore espérer, voire survivre, les empêche de construire ensemble quoi que ce soit.
Et pour notre plus grand malheur la diplomatie institutionnelle est mitée de ces pseudos para militaires au bras cassé qui hantent ces lieux en pures plantes vertes, imbus d'une gloire qu'ils n'ont nullement.

La diplomatie n'a qu un but : TOUT sauf la guerre.
L armée n est qu'un outil de dissuasion mais donc un luxe à assumer sans nécessité d'avoir à oeuvrer pour se justifier. De toutes façons, il y a assez de brigands à contrer pour rentabiliser son existence.
Il ne manque pas de ces planqués dans la diplomatie qui sont persuadés que la guerre est inéluctable. C'est une aberration.
C'est l'armée alors qu'il leur fallait choisir comme voie, mais c'est ainsi au plus haut niveau.
C est le déboussolement complet. Des diplomates qui raisonnent guerre et un général qui raisonne paix mais ne se prive pas de faire couler le sang également. Du n'importe quoi mégalomane. Bilan : un bordel monstre et une boucherie digne de ... de... Bandar Abbas, tiens ! ^^

Nous ne pouvons plus nous contenter de laisser faire cela. Passer notre temps à les virer ne servirait qu'à alimenter la machine et se plonger dans des querelles incessantes de pouvoir.

Le pouvoir, ma tendre Lisa, c est le peuple qui l'a. Nulle guerre n'est possible sans lui. Je ne prône pas l'anarchie mais le rééquilibrage.
Il est grand temps de complexifier la partie, tender. De leur dire si vous voulez vous mettre sur la tronche, il ne manque pas de lices mais pour ce qui est de vos stériles desiderata ce sera sans nous.

Pourquoi irais je porter le fer contre toi sous couvert d une royale ou impériale lubie alors que mon désir est bien plutôt d y porter mes lèvres tout contre ? ^^

C'est cela et rien que cela le sujet. Nous avons la possibilité de construire ensemble la paix et d'opposer notre alliance à leurs volontés.
C'est à chaque province de nos deux pays de définir les relations qui seront nôtres et si elles se considèrent comme amies, neutres ou rivales.

L'auxilium a bon dos ici. De tous temps depuis la féodalité, l'auxilium n a été qu un devoir de soutien défensif. Pour le cas où notre suzerain serait l'agresseur, libre appréciation a toujours été laissée à chaque vassal. La diplomatie actuelle ne passe alors son temps qu'à dire : "c est l'autre le méchant" et à se laver les mains du sang que fait couler l'armée. C'est ignominieux de sa part puisqu'elle n'existe que pour la paix.

Par devoir féodal, je veux encore bien comprendre que je ne puisse t'aider si c'est mon souverain qui t'agresse mais au moins tu pourras être sûre de ne pas m'y voir à ses côtés.
Voilà ce qui compliquera à souhait le job des va t'en guerre, car un état major qui doit plancher sur :
"- ah ! mais là, ça na vas pas aller, car on on ne pourra pas compter sur untel et untel. C est pas gagne !
- Ben alors, allons ici...
- Ah oui mais non, ici, eux, ils viendront mais pas untel et untel, alors pas gagne non plus... ^^
- Bon ! Si on faisait une belote plutôt ... ou peut être une kermesse ? "

Je lui envoyais un clin d'oeil malicieux et lui souris en toute complicité.

Tu vois, ça n'est pas plus difficile que cela la diplomatie. Le plus pénible, Lisa, ça va être de tacler l'inertie de ces ronds de cuir au service inavoué de quelques oligarchiques véreux. Il te faut juste garder à l'esprit que ce n'est pas la diplomatie qui doit être au service de l'armée mais bel et bien l'inverse. L'armée n'a aucune voix à faire entendre au chapitre des discussions internationales. Ce n'est pas son rôle. Elle ne doit demeurer qu'un outil en cas d'échec et une dissuasion préalable de par sa puissance. Tu imagines, toi, faire du relationnel alors que ton job consiste à intervenir en cas d'échec dans les relations. A tous les coups, c est vouer la relation à l'échec. Eh bien, c'est précisément ce qui se passe ici. Ils ont pris l'habitude de faire débiter leurs vaches par leur tailleur et de faire tailler leurs costumes par leur boucher. Ne perdons pas de temps à changer cela. C est leur merdier. Mais faisons, nous, bel et bien comme il convient.
Alors tu viens ?
Garde donc ta main dans la mienne et rejoignons Badak. Il va nous attendre.

par Azkaban de Ménéac Mar 1 Déc 2015 - 21:12

Tout était flou autour d'eux, ils tournoyaient, voltigeaient encore et encore...
Ce qu'il était heureux le Ménéac, tellement qu'il n'avait plus aucun moment quotidien de tristesse vis à vis de sa vie..D'avant.
Sa vie était ici maintenant en Bretagne auprès de cette blonde et de son double, ceux qui lui apportaient au quotidien l'oxygène nécessaire pour avancer.
Dans l'azur de ses pupilles, il aimait s'y noyer pour ne vivre que l'instant, dans ce tourbillon musical il chavirait, toujours plus amoureux d'elle de jour en jour, de pas en pas, un bonheur éveillé.
Lors d'une rupture de tempo, il s'était approché de son visage pour lui murmurer quelques mots tendres qu'elle seule entendra, puis de se lancer dans une nouvelle danse, une de plus, de celle que l'on aime savoir sans fin.

par pachillou Mer 2 Déc 2015 - 8:45

Camille.kermorial a écrit:Après avoir été présenté, il hocha la tête en direction du canidé et lui répondit, du tac au tac :

«-Non, rassurez-vous, dit-il avec un léger sourire, ce n'est que l'apparence que ses ennemis lui donnent.»

La réponse au petit tacle de la Bête se fit cinglante de la part du Korrigan artésien. Pachillou regarda Camille Kermorial droit dans les yeux, enfin autant que possible avec son masque de gros loup. Cela dura quelques longues secondes puis il éclata de rire et fit une petit tape sur l'épaule de l'Artésien :

Ha ha ha ! Bonne réponse ! Vous êtes fier et susceptible vous, vous me plaisez ! Allez, je lève aussi mon verre de chouchen à l'HUmour entre les peuples.

Pachillou n'allait pas embêter le korrigan plus longtemps, même s'il avait de lui demander où est-ce que les Artésiens ont l'habitude de cacher le poignard qu'ils plantent dans le dos de leurs voisins ...

A ses côtés, la Succube Madennig plaisanta avec la Licorne Albin. La diplomate bretonne ne semblait pas avoir entendu sa question, ou alors le chouchen lui mettait vite à la tête et elle avait tout simplement oublié, son intention détournée par la Licorne.

Le couple ducale dansait gracieusement. il y avait un peu plus de monde vers le buffet. Il croisa le regard de Linoa à travers la foule. Elle lui adressa un salut de tête, Pachillou le lui rendit, enfin la Grosse Bête. Puis Linoa retrouva Sofio. Pachillou était tenté de les saluer toutes les deux, mais la dernières qu'il s'était retrouvé avec elles, ses dents étaient menacés. La simple idée de revivre cette situation lui fit hérisser les poils de son loup ... bah oui, magie !

Ca allait peut-être au tour des convives de danser, Pachillou patienta, observant la foule tranquillement, l'esprit un peu plus embrumé par le chouchen.

par Beyrac Mer 2 Déc 2015 - 9:36

Tandis que certains convives commençaient à danser la saltarelle, Sigebert chercha des yeux sa compagne pour l'y inviter également. Dans la foule, il ne l'aperçut pas. Il retourna donc au buffet essayer quelques autres douceurs.

par Lallie ap Maëlweg Mer 2 Déc 2015 - 10:54

Un sourire par-ci, un autre par là. A chaque nouvelle présentation elle adressait ses salutations. L'heure n'était certainement pas à la danse pour elle, et une main sur son ventre rond lui fit se souvenir pourquoi. Le poids de cette vie en son sein lui pesait jusque dans les reins et il était impératif qu'elle trouve à s'asseoir. Sans attendre d'ailleurs, et pendant que la Chambellan s'éloignait et que la Duchesse de Bretagne ouvrait la danse pour être rapidement rejointe par d'autres couples, elle prit place sur un siège. Quel soulagement que de ne plus sentir la pesée de l'enfant et le poids des vêtements. Le regard se perd sur les silhouettes qui virevoltent, l'esprit occupé à bien d'autres affaires.

par Madennig Mer 2 Déc 2015 - 13:28

Puis-je vous demander si vous avez des nouvelles de mon homologue Emmy de Canihuel ? Je l’avais déjà fait danser lors des festivités des 10 du Bourbonnais-Auvergne, je pensais la voir ce soir mais je ne crois pas l’avoir reconnue …

Je réfléchit un instant.

Maintenant que vous me le dite je ne l'ai pas encore vue en effet ou alors un déguisement de femme invisible qui serait plutôt réussit ! Tachons de repérer une ombre ne suivant aucun corps on ne sait jamais !

par jonhatan Jeu 3 Déc 2015 - 9:40

L'ambassadeur royal de passage se présenta au Bal.
Il se devait même rapidement honorer l'invitation du Breizh et de son Chambellan.

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par **Anne-Solenn Wolback** Jeu 3 Déc 2015 - 12:14

Anne continuait à deviser de ci de là avec ses invités, prenant soin de n'oublier personne et faisant de temps en temps signe à Gawain de porter secours à une pauvre âme isolée, perdue au milieu de cette foule de monstres et d'êtres étranges, et qui ne parlait à personne. Pour le moment tout allait bien, les musiciens enchaînaient danse après danse; les fées et sorciers virevoltaient, glissaient, en riant joyeusement, sur le planché ciré. Le Chambellan soupira d'aise en contemplant la joyeuse assemblée, il lui était fort agréable de constater que le bal d'inauguration des locaux de la Diplomatie bretonne était réussi.

Son regard se posa sur la Duchesse Lallie, assise dans un profond fauteuil, sans doute fort lasse. Son état ne se prêtait guère aux gesticulations auxquelles se livraient les invités sur la piste de danse. Pensant qu'elle devait avoir chaud et probablement soif, Anne fit signe à un page d'apporter à la Duchesse un jus de pommes, bien frais et non fermenté. L'alcool n'est pas bon pour les bébés, pas plus avant, qu'après leur naissance.

La jeune femme laissa errer son regard sur la foule des invités. La porte s'ouvrit et un laquais en faction s'inclina profondément devant un drôle de bonhomme barbu, aux cheveux nattés qui retombaient de part et d'autre d'un visage aux yeux profondément enfoncés dans leurs orbites et au nez beaucoup trop gros pour rendre le visage plaisant. Il arborait un sourire, bouche fermée, qui lui donnait une expression malicieuse. Tendant l'oreille, le Chambellan saisit les derniers mots de l'annonce du laquais

mmm........ Royal de France!

Anne avait peine à croire que l'élégant ambassadeur de France fût ce petit bonhomme tordu et malicieux, elle rit doucement et se porta rapidement au devant du diplomate.

Excellence, soyez le bienvenu! Si le laquais ne vous avait point annoncé, jamais je ne vous aurais reconnu!! Permettez à la Fée Viviane, la célèbre Dame du Lac, de vous accueillir en ces lieux!

Une pause pour étouffer son rire... et plus sérieusement:

C'est fort aimable à vous d'avoir retardé votre départ pour participer à notre petite fête. Vous resterez bien le temps de boire une coupe de notre meilleur chouchen?

par jonhatan Jeu 3 Déc 2015 - 14:07

Il vit arrivé une dona, il ne la reconnu pas de suite, même si les traits était en y regardant bien, reconnaissables, mais au son de la voix il n'eut pas de doute.

Excellence, soyez le bienvenu! Si le laquais ne vous avait point annoncé, jamais je ne vous aurais reconnu!! Permettez à la Fée Viviane, la célèbre Dame du Lac, de vous accueillir en ces lieux!

Une pause pour étouffer son rire... et plus sérieusement:

C'est fort aimable à vous d'avoir retardé votre départ pour participer à notre petite fête. Vous resterez bien le temps de boire une coupe de notre meilleur chouchen?

Il avait quand même du mal a parler en gardant se malicieux sourire.

Demat La fée viviane vous dites, mais c'est un plaisir d'être icelieu votre excellence, ce n'est pas tous les jours que l'on peut inaugurer un tel lieu.
Pourtant on le devrait, car les ambassades sont quand même l'un des premiers bâtiments qui donne l'image du pays d'affectation.

Un verre de Chouchen vous dites, pourquoi pas votre excellence.

Puis regarda autour de lui s'il pouvait voir sa G.A.R.F

par **Anne-Solenn Wolback** Jeu 3 Déc 2015 - 23:15

Aussitôt la Bretonne fit signe au page qui la suivait de présenter son plateau au diplomate françois.
Prenant un verre du jus de pomme qu'elle avait fait servir à la Main du Grand Duc, elle le leva en direction
de l'Ambassadeur Royal. Elle espérait que personne ne s'apercevrait que le chambellan buvait du jus de fruit,
mais elle avait déjà assez bu de chouchen pour la soirée, si elle continuait à en boire, sa dignité de noble dame
bretonne risquait d'en souffrir, sans parler de la dignité de la Bretagne...

Excellence, levons nos verres à l'amitié et à la paix entre nos peuples.

Tout en trempant les lèvres dans son jus de pomme, elle jeta un coup d’œil vers la duchesse Lallie, pour voir si elle pouvait se permettre de la déranger.
Celle-ci sirotait paisiblement son jus de pomme et ne paraissait pas trop lasse. De plus pour la première fois de la soirée, personne ne l'entourait.
Anne attendit que l'Ambassadeur sortît le nez de son verre pour reprendre la parole.

Excellence, permettez-moi de vous présenter à la Main du Grand Duc, je suis sûre qu'elle sera ravie de faire votre connaissance.

par pachillou Ven 4 Déc 2015 - 14:27

La Succube Madennig avait répondu à la Bête du Gévaudan que son homologue s’était peut-être déguisée en femme invisible. Cette réponse amusait Pachillou mais à moitié, il aurait bien aimé retrouver Emmy sur ses terres en quelque sorte, mais ce soir il n’y croyait plus.
Toutefois la fête battait son plein et les premières danses débutèrent, un peu en retard par rapport aux verres de chouchen qui eux, s’écoulèrent par litre, et Pachillou y contribuait.

Il dit alors à Madennig :

Oui nous la verrons peut-être … mais je crois que maintenant que la Grande Duchesse a ouvert le bal, nous pouvons faire votre danse du Diable ! Etes vous prête ?

Son masque de gros loup semblait sourire de tous ses crocs.

par tuatha dé danann Sam 5 Déc 2015 - 21:01

Le quadrille terminé , sans avoir pu discuter famille d'ailleurs, vu les changements de partenaires dus à la danse , la jeune femme entraîna Merlin , alias Caton, le Chambellan de Lorraine , vers le buffet et vers son cousin Badak , Ambassadeur Impérial .
Le Chancelier de Savoie , son Excellence Beyrac étant également présent près du buffet , ainsi que Francuski , Ambassadeur de Provence .
La jeune femme fut ravie et fit les présentations d'usages , puis s'excusa auprès de tous pour une courte absence .

Excellences pardonnez moi , je vous laisse tous ensembles , mais je vais devoir m'absenter quelques minutes , le temps pour moi d'aller saluer son Excellence Morgane de Sarazine , Chancelière de Franche-Comté.

Mais promis je reviens ...

Un grand sourire et la brunette fila vers une jolie blonde qu'elle avait repéré en dansant avec l'Enchanteur . Arrivée devant la demoiselle et son cavalier elle la salua respectueusement .

Excellence , je suis ravie de vous voir ici lieu , c'est un plaisir pour moi , pour nous de vous accueillir en nos nouveaux locaux diplomatiques .
Vous permettez que je vous guide vers le buffet ?

Puis plus bas ...
Il y a déjà là bas vos homologues de Savoie , de Lorraine et d'Empire , ainsi que l'Ambassadeur de Provence , j'espère que cela vous sera agréable ?

Puis d'un geste de la main elle les invita à la suivre et ils rejoignirent le buffet et le petit groupe formé .

Regardant les Chambellans et Chanceliers ...

Excellences , je vous présente son Excellence Morgane de Sarazine , Chancelière de Franche- Comté .

Et voilà elle avait réunit tout ce petit monde et entreprit de faire la distribution de boissons et de petits gâteaux ...

par jonhatan Dim 6 Déc 2015 - 15:01

Il leva son verre en honneur de son hôte.
Mais on m'a parlé aussi d'une autre de vos boissons le Lambig, qu'est ce donc?

Excellence, permettez-moi de vous présenter à la Main du Grand Duc, je suis sûre qu'elle sera ravie de faire votre connaissance.

Mais ce serai un honneur de voir la main de vive vue et non pas par une lettre.

par Apollon Dim 6 Déc 2015 - 17:36

J'attendis une réaction mais rien ne se produisit. J'avais gardé sa main dans la mienne me contentant de lui sourire et de jeter une paire de fois un regard vers le centre de la salle où évoluaient les danseurs mais en vain.
Lisa demeurait là, figée et dépourvue de la moindre réaction. J'imaginais toutes les pensées contradictoires qui devaient lui traverser l esprit. La confusion qui devait régner en elle à cet instant et je compris qu'il était bien trop tôt encore pour qu'un tel discours puisse l'interpeller.

La paix extérieure ne peut être recherchée que si l'on avait déjà acquis celle avec soi même et que si l'on acceptait de parenthèser l'insoluble ponctuel à des fins d'avancer.
Pouvoir, savoir, vouloir. Toujours les trois mêmes clefs... mais il semblait qu'il en manquait une au moins à beaucoup.

J'avais repéré son supérieur près de la piste de danse. Il semblait chercher quelqu'un.
Il fallait en sortir. Lors, je décidai de dériver mon propos.
Je portai la main hésitante de Lisa à mes lèvres pour en effleurer le dos d'un baiser léger et ajoutai :

Je crois que ton chancelier te cherche Lisa. Il vient de partir vers le buffet. Sans doute aimerait il danser. Je vais te laisser retrouver ton calme et intégrer peu à peu le fait que je ne sois pas mort. Pas encore du moins. Le désert et moi nous accommodons bien plus que toutes ces mondanités au final souvent plus stériles que lui même.
Si tu veux me retrouver et dialoguer tu sais où diriger tes pas : le buffet.
Si tu veux danser et honorer ton cavalier, même endroit, non loin.
Si tu veux te ressaisir et absorber pour cela une boisson forte, idem.
Je ne crois pas que tu aies beaucoup de choix.
Une fois de plus donc Lisa je te laisse à tes choix. Je ne t'abandonne pas mais je pars.
Rien, jamais, ne saura m'immobiliser en dehors de la mort. Ce n'est pas de l'impatience, c'est de la reactivite.
L'apnee, c est bon cinq minutes. Dix, et on devient comateux. Quinze, et nous voilà morts vivants.
Je sais combien un choix peut être parfois difficile et qu'il convient mieux de surseoir que de prendre une mauvaise décision mais le temps joue contre l'homme, Lisa.
A la fin, c'est la mort qui gagne toujours.
La réflexion est nécessaire mais le domaine du vivant c'est l'action.
Prends ton temps, vas où tu veux, meurs où tu dois, mais bouge.
Dans ce domaine de la diplomatie qui est celui de la paix contre la guerre, rien n'est inéluctable. Celui qui l'emporte, c'est celui qui laisse le moins d'espace possible à l'autre comme champ de manoeuvre.
L'inertie n est pas permise. Celui qui s'y adonne laisse le pouvoir à l'autre. Celui qui la prône n est qu'un pervers devenu lui même zombie ou un zombie persuadé qu'à naître poussière pour retourner à la poussière autant ne rien dépoussiérer. ^^
Donne lui un cocktail et un rocking chair puis laisse le contempler l'immensité de l'espace. Il vient un moment où l'homme fatigué aime prendre ainsi son temps... mais entends aussi là-bas la clameur de ton troupeau. Il veut vivre lui, et il a faim. Bouge, Lisa. L'heure n est pas paisible. Demain ne sera que ce que tu en as fait aujourd'hui.

Puis j'avais rejoint mes deux groupies, Artémis et Venus, toujours en compagnie de Badak qui ne pipait mot.

Doit s'appeler Bernardo lui. ^^

Alors mes chéries ! Me revoilà. J'ai mis un peu plus longtemps que prévu et je m'en excuse mais je vois à votre déconvenue que notre impérial hôte d'honneur est resté insensible à vos charmes.
Je doute qu'en procédant ainsi il parvienne à quelque manoeuvre que ce soit et me semble bien plus inoffensif que je ne me l'imaginais.
Je vais donc tenter de relancer la conversation que nous avions et s'il ne goûte pas plus notre chant maintenant qu'avant, eh ben ... nous irons danser.
Si la fourmi se régale à être fort aise, nous autres cigales pourrons bien prendre notre plaisir autrement...
Et quand l'hiver sera venu... la laissant seule à ses provisions amassées... nous autres, ayant vécu au moins l'été, saurons bien nous reproduire.
Rira bien qui rira le dernier donc... au prochain été. ^^ Même pour une fourmi, tout hiver pourrait bien être le dernier.

Je me tournai enfin vers mon auguste interlocuteur.

Alors Excellence ! N avez vous donc aucun point de vue ou ne parlerez vous qu en presence de votre avocate ?
Je peux bien aller querir cousine Morgane Tuatha, si c est cela qu il vous faut. ^^

par **Anne-Solenn Wolback** Dim 6 Déc 2015 - 19:29

Anne n'attendit pas longtemps la réponse du royal diplomate, il paraissait ravi de rencontrer l'épouse du Grand Duc, qui était aussi sa Main.

Excellence, nous allons devoir la rejoindre, là bas, dans cette partie plus tranquille de la salle, où elle s'est réfugiée.

Plus bas, elle ajouta:

La duchesse attend un enfant, Excellence, qui naîtra très bientôt. Aussi supporte-t-elle assez mal tout ce brouhaha et cette joyeuse agitation.
Elle a tout de même tenu à faire honneur à nos invités étrangers en venant, même ici, représenter son époux.

Ils arrivèrent bientôt sains et saufs auprès de la Duchesse. Non sans avoir subi quelques désagréments dans la foule des invités: Anne perdit l'une de ses chaussures, qu'elle eut le plus grand mal à retrouver parmi les pieds mobiles des danseurs... Le diplomate françois se retrouva soudait quasiment aveugle quand un brusque coup de coude d'un danseur un peu trop enthousiaste fit tomber sa perruque sur le bout de son nez. Anne aborda la duchesse sans élever la voix pour ne pas trop troubler sa quiétude.

Votre Grâce, voici son Excellence Jonathan, Ambassadeur Royal de France pour la Bretagne, qui désire vous rencontrer.

par hersent Lun 7 Déc 2015 - 1:15

La Baronne en charge de la diplomatie royale de France n'était pas en avance pour répondre à l'invitation du Chambellan de Breizh.
Les routes étaient épouvantables, le cocher s'était égaré, plusieurs fois les roues avaient cassé... l'horreur d'un voyage pénible.
Heureusement, la chaleur des auberges remontait le moral de l'Ambassadeur qui accompagnait SE Jonhatan.

Ils arrivèrent devant l'ambassade de Breizh et s'annoncèrent. Hersent avait eu le temps de se changer à l'auberge où des chambres avaient été retenues à leurs noms.

Lubin les annonça aux gardes qui les laissèrent entrer.

La douceur bretonne en ce moy de décembre lui avait permis de porter une robe qu'elle affectionnait particulièrement.

Elle demanda à un serviteur où se trouvait le Chambellan du Grand Duché:

Mon brave, pourriez-vous nous conduire auprès de SE Annesolenn Wolback?

Elle admira la joliesse des lieux et les toilettes chamarrées des invités.

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